Guide: Michel B
9 participants, 2 voitures. Michel, secondé par Jean-Marie, mène le groupe pour un départ plein gaz en suivant la piste créée pour y enterrer une conduite qui monte et descend sur un parcours où alterne la terre rougie de la bauxite, le sable de la dolomie. Notre chemin est fleuri de romarins, de genêts scorpions, de grémils bleus, on y trouve aussi des asperges que Magali et Mireille ramasseront toute la journée.
Nous montons vers Carlencas où nous trouvons un magnifique point de vue sur le Caroux, le mont Marcou, Mourèze. C’est la terre du pois chiche, mais nous n’en verrons pas le moindre plant. Nous sommes désormais sur des terrains volcaniques dont les pierres ont servi de matériaux pour les constructions de vieilles maisons. L’eau ruisselle dans de nombreux endroits et court sur la route et les chemins, les primevères, la monnaie-du-pape et les prés fleuris illustrent ce renouveau printanier. Nous longeons un enclos où des veaux broutards rassemblés autour d’une meule de foin nous regardent passer, insouciants de leur futur tragique.
Le repas dans un pré abrité du vent est accompagné de vins blanc et rouge que même Danielle et Mireille vont goûter. Elles ne savent pas et nous non plus que des montées gaillardes nous attendent. Avant cela, nous traversons un cours d’eau puis c’est parti pour 2 grimpettes. La première de ces grimpettes nous amène au Mas de Riols où des ânes signalent bruyamment notre passage. À l’issue de la deuxième grimpette, les mieux équipés suivent leur rythme cardiaque sur leur montre connectée.
Heureusement, les derniers kilomètres seront sur terrain facile avec vue sur des gros trous qui témoignent de l’ extraction de la bauxite dans un temps pas si lointain, un champ de panneaux solaires et des chiens présumés féroces qui nous aboient dessus jusqu’aux voitures.
Michel nous gâte en nous offrant des boissons pour terminer cette journée. Quelle belle randonnée, sportive et variée (18 km et 600 mètres de dénivelé), un parcours vraiment très beau.
Hervé L