18 février 2025: La Boissière

Guides Patrick Z. alias PZN et Patrick C.

Récit Patrick Z.
En pleins congés scolaires, il s’est tout de même trouvé 27 marcheuses et marcheurs dispensés de la garde des bambins et qui ont bravé une météo menaçante pour prendre le départ d’une marche de 10 kilomètres à partir de la Boissière. Un circuit sans difficultés mais il n’a pas fallu moins de 2 Patrick pour les mener à bon port.

Faisant fi de la météo, l’eau n’est pas tombée du ciel puisqu’elle était déjà par terre, en particulier sur les chemins sous la forme de vastes flaques nous contraignant à des contournements au travers des broussailles et des ronces et au prix de quelques écorchures.

A mi-chemin, un crochet nous a conduits aux ruines du Mas Vièlh de Gardies où vivaient en autarcie une cinquantaine de personnes jusqu’à la guerre de 1914. L’écrivain Max Rouquette, originaire d’Argelliers, raconte qu’enfant, il accompagnait son père dans cette superbe propriété lors de parties de chasse. Pour les tirer de l’oubli et au pied des murs aujourd’hui délabrés, Patrick a lu un extrait de son récit :

« Le Mas Vièlh de Gardies date on ne sait pas de quand mais il y a des textes qui l’attestent bien au-delà du XVème siècle. Il n’était pas évidemment dans cet état là, c’était un mas comme les autres, une maison paysanne et c’est au cours de la moitié du XIXème siècle qu’un capitaine au long cours originaire du pays a voulu prendre sa retraite ici et a voulu faire aménager ce mas. Et c’est ce qui a donné ce mas aujourd’hui en ruines, mais qui fut magnifique.

Pendant la guerre de 1914, le mas a servi à héberger un nombre assez important de prisonniers allemands amenés ici pour faire la route qui relie Argelliers à la Boissière. D’ailleurs, cette route est restée longtemps et continue à être appelée « le chemin des allemands ». Il m’a été donné, enfant, j’avais 8 ou 9 ans, de voir ici un dimanche, sur cette place là, un concert donné par les prisonniers ; ils jouaient du Beethoven et d’autres compositeurs. »

Le retour fut sans histoire, donnant l’occasion à chacun de tester l’étanchéité de ses chaussures au passage du Coulazou dont la petite passerelle avait été emportée par les récents orages.

Félicitations au second Patrick qui a déjà accompagné plusieurs reconnaissances et qui a mis en œuvre brillamment ses récentes connaissances en cartographie.

Photos Monique M.

 

 

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