Mardi 30 octobre
Balade
Aumelas et Le Télégraphe Chappe de Saint-Bauzille-de-la-Sylve.
Balade du 30/10/2012 menée par Claudine Laffite
Par un chemin montant, caillouteux, malaisé,
Qui mène au télégraphe, Claudine tirait sa troupe.
Las ! Le chemin avait les tripes à l’air
Défoncé, retourné par un engin ronflant.
Jouant à saute-cailloux, zigzagant entre les kermès
Et foulant sans vergogne le thym des bas côtés
Le troupeau courageux attint en riant fort,
Une déviation plus clémente aux chevilles.
Là le vaste horizon, les senteurs de l’automne
Ont ranimé chez tous, le plaisir de marcher
Cheveux au vent mais les mains dans les poches
Car le temps, entre-temps, s’était mis à l’hiver.
Nous fîmes connaissance avec un concasseur
Qui gobait les cailloux recrachés en poussière,
Un rouleau compresseur dont le chauffeur charmant
Descendit de machine pour saluer Claudine.
Sur le retour, la pluie, fort gentiment nous épargna
De patauger dans les ornières creusées au bulldozer.
Les quelques mètres de macadam qui menaient aux voitures
Semblèrent tapis moelleux à nos pieds éprouvés.
La morale de cette balade est, il faut le redire,
Que rien, jamais, pas même un concasseur
N’arrêtera l’ardeur des « p’tits » marcheurs à suivre !
Nicole Waisbladt
Une réflexion au sujet de « Aumelas & Coulazou »
Merci à Nicole pour son joli commentaire. Qu’en termes choisis ces choses là sont dites…. Bravo! Y auraient-ils d’autres poètes parmi vous?