Aumelas & Coulazou

Mardi 30 octobre

Balade

 Aumelas et Le Télégraphe Chappe de Saint-Bauzille-de-la-Sylve.

Un beau parcours, mené par Claudine LAFITTE, malheureusement rendu malaisé par une réfection en cours et quasi complète du sentier avec présence de  défonceuse,bulldozer,dameuse etc…un temps couvert et froid.
 
Le télégraphe Chappe (suite) : Le code ou vocabulaire
Le message passe de station en station, chacune distante de la suivante de 6 à 12 km en moyenne. L’utilisation d’un code est rendue nécessaire pour résoudre deux problèmes:
– la lenteur: transmettre un message lettre par lettre aurait été beaucoup trop long,il faut donc le condenser; 
– la confidentialité: le message est compréhensible pour l’expéditeur et le destinataire, mais doit rester incompréhensible pour tous les intermédiaires. 
Le code ou vocabulaire est dépendant des pièces mobiles du télégraphe. Pour des raisons de lisibilité, seuls des angles de 45° sont utilisés par les deux ailes, soit 7 positions pour chaque aile. Seules deux positions, horizontale et verticale, sont à retenir pour le régulateur, les obliques étant réservées à la fabrication du signal ou au service. Il reste donc 7 X 7 X 2 = 98 positions et donc signaux de base. Six sont nécessaires pour le service et il reste donc 92 signaux utilisables pour le message. On utilise un répertoire de 92 pages. Sur chaque page figurent 92 lignes. Chaque ligne comporte un mot ou groupe de mots. On possède donc 92 X 92 = 8464 significations possibles par code ( on peut utiliser plusieurs répertoires)
Christian SOLDEVILLE

Balade du 30/10/2012 menée par Claudine Laffite

Par un chemin montant, caillouteux, malaisé,

Qui mène au télégraphe, Claudine tirait sa troupe.

Las ! Le chemin avait les tripes à l’air

Défoncé, retourné par un engin ronflant.

Jouant à saute-cailloux, zigzagant entre les kermès

Et foulant sans vergogne le thym des bas côtés

Le troupeau courageux attint en riant fort,

Une déviation plus clémente aux chevilles.

Là le vaste horizon, les senteurs de l’automne

Ont ranimé chez tous, le plaisir de marcher

Cheveux au vent mais les mains dans les poches

Car le temps, entre-temps, s’était mis à l’hiver.

Nous fîmes connaissance avec un concasseur

Qui gobait les cailloux recrachés en poussière,

Un  rouleau compresseur dont le chauffeur charmant

Descendit de machine pour saluer Claudine.

Sur le retour, la pluie, fort gentiment nous épargna

De patauger dans les ornières creusées au bulldozer.

Les quelques mètres de macadam qui menaient aux voitures

Semblèrent tapis moelleux à nos pieds éprouvés.

La morale de cette balade est, il faut le redire,

Que rien, jamais, pas même un concasseur

N’arrêtera l’ardeur  des « p’tits » marcheurs à suivre !

Nicole Waisbladt

Marche
Gardiole-Coulazou-Mosson
Une marche  et de proximité courte, ce mardi qui a permis à beaucoup de découvrir des aspects peu connus ce notre environnement: les moulins de la Resse (ruiné) et du Martinet,proches de la Mosson et des falaises de la Roque, d’abord par le haut puis par le bas pour voir la jonction  Coulazou-Moson. Le chemin s’est ensuite collé à la falaise laissant voir les nombreux sites d’escalade; au passage nous avons pu admirer la prouesse de Jean Bonnel qui n’a pas hésiter à grimper quelques mètres pour lire une plaque funéraire! La petite grotte de la Roque n’a pas eu grand succès,il est vrai qu’il fallait se contorsionner un peu avant de pouvoir atteindre la « fenêtre » du haut pour passer la tête (voir photo) Temps agréable mais couvert.
Jean-Marie VILAIN

Une réflexion au sujet de « Aumelas & Coulazou »

  1. Merci à Nicole pour son joli commentaire. Qu’en termes choisis ces choses là sont dites…. Bravo! Y auraient-ils d’autres poètes parmi vous?

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