Beaulieu Les carrières – Dimanche 6 mars 2016

Beaucoup de participants (32) pour cette randonnée « aux carrières endormies de Saint-Génies-des Mourgues ». Ce succès est certainement dû à 2 facteurs 1) le beau temps, bien qu’un peu frais au départ (4-5° C) et 2) le niveau de difficulté: facile. En attendant la mise en place de la nouvelle nomenclature des marches et randonnées.

Arrivé sur le parking de Beaulieu, point de départ de la randonnée, notre animateur du jour, Jean-Marie, pose la question fatidique qui fait flipper tout le monde à chaque fois: mais qui veut bien faire le compte rendu? Alors là, silence de mort tout le monde regarde par terre ou fait semblant de ne rien attendre jusqu’à ce qu’enfin un volontaire se désigne. Il en faut bien un !!! Heureusement que pour les photos, nous avons un volontaire fidèle.

Nous commençons la visite (extérieure) d’une curieuse chapelle du XII ème siècle Notre-Dame-de pitié dont l’architecture est de belle facture. L’étonnant édifice qui prolonge sa façade ouest est en fait un pavillon des anciennes halles Laissac.

Nous continuons ensuite en direction de Sussargues par un chemin emprunté par de nombreuses charrettes qui ont laissées des traces impressionnantes au sol. Nous explorons au passage, différentes carrières qui ont fait la réputation du coin. Cet endroit imposant, mystérieux et solitaire appelé Reganhat (rien gagné) témoigne de l’histoire de nos maisons, de nos villages et du dur labeur des hommes.

Cette histoire commence il y’a 20 millions d’années quand le fond de la mer recouvrait le Bas-Languedoc et que se sont déposées les coquilles. Ces coquillages fossilisés ont formé un étage de calcaire blanc. Ce dernier est donc coquillé avec des restes durs d’animaux marins. Ainsi dans le quartier Boutonnet de Montpellier on trouve des petits boutons sur les pierres qui sont en fait des dents de daurades.

Ce sont les romains qui ont montré à nos ancêtres, les premiers carriers, comment bâtir avec cette pierre des bâtisses élevées. A partir du 13ème siècle et jusque 1970 l’activité des carrières fut intense notamment pour répondre aux demandes de construction de ponts, châteaux, églises, écoles, hôpitaux, gares, casernes, logements sociaux, maisons et villas d’Avignon, Arles, Béziers, Nîmes et, bien sûr, Montpellier. Aujourd’hui il ne reste en activité qu’une seule carrière d’extraction de la pierre de Beaulieu. Ce métier bien payé était si pénible qu’il fallait être un peu «  calu » (fou) pour le choisir.

Vers 12 h l’arrêt traditionnel, convivial et de partage pour le déjeuner.

L’après-midi nous retournons tranquillement vers les voitures par un chemin sans difficulté.

Pour conclusion, randonnée de 17 km, de 400 m de dénivelé total à un rythme de 4 km/h, qui fut agréable, sympathique et très intéressante.

Murielle.

 

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