Animateur : Jean-Claude HORENS » Je ne recule ni dévie, là où je ne trouve pas de chemin, je m’en tracerai un ! «
DEVISE DU SANGLIER DES ARDENNES (officiel)
Ce dimanche 10 février, nous étions 29 à prendre « la trace du solitaire* » via Rabieux ; dans cette belle région viticole de Saint-Félix de Lodez, Saint-Saturnin de Lucian, Montpeyroux. C’est d’ailleurs ce qui avait motivé la construction de la voie ferrée que nous avons longée (longue de 45,632 km). Celle-ci servait à transporter le vin et avait été ouverte en 1892 entre Montpellier et Saint-Georges-d’Orques puis étendue jusqu’à Rabieux. Elle a été fermée en 1951. Il était écrit que la 1ère partie de cette rando serait rouge ; nous empruntons le lit du ruisseau Lagarel et le remontons dans une gorge (en jouant avec les pierres, les bancs de sable et l’eau), tout est rouge autour de nous, nous sommes dans les ruffes**, pour ceux qui connaissent les berges du Salagou, c’est la même configuration : ce rouge provient de l’oxyde de fer. Le canyon (est-ce celui du diable ?) nous amène a une cascade c’est magnifique ! Il faut remonter maintenant vers le Mont Haut en marchant sur les ruffes, ça ripe, c’est sportif, un passage très délicat, un autre avec l’assurance d’une bonne corde et nous voilà sur une grande piste avec vue magistrale.
La 2ème partie : la vue plongeante sur les canyons franchis nous permet d’apprécier le trajet parcouru, que c’est beau ! Le temps n’est pas ensoleillé, la brume enveloppe au loin les montagnes mais nous avons une vue sur le rocher des Vierges, le mont Saint-Baudille…. et notre jolie plaine de l’Hérault. Il est l’heure de se restaurer , un chouette endroit, de belles pierres pour notre derrière et un apéro aux bulles, merci à toi Jacques pour le champagne offert pour fêter ton nouveau statut de grand-père.
3ème partie encore du rouge ! Nous nous rapprochons des voitures enfin ! Mais que nenni, il était écrit que nous avions un point de vue à 360° : c’est le pic de Gibret avec sa croix qu’il nous faut donc grimper en faisant un joli tour pour l’aborder gentiment, le final est rocailleux. La vue est magnifique je sais…je me répète mais c’était ..magnifiquement beau! Nous repartons dans un joli dédale de ruffes hors-piste, un peu renversant (dans tous les sens du terme) un chemin un peu » bartassut », c’est rigolo.
Quelle belle randonnée (nous avons fait18 km) des couleurs plein les yeux, cela me donne l’envie de me replonger dans le livre Salagou-Moureze qui raconte toute l’histoire du coin.
Merci infiniment.
Annita
*vieux sanglier
** Ruffe: est le nom local employé dans l’Hérault pour désigner les terres rouges formées de pélites, une classe de roches sédimentaires détritiques dont les éléments ont un diamètre inférieur à 1/16 mm. Le mot vient de l’occitan rufa, lui-même issu du latin rufus (rouge). On retrouve cette étymologie dans les noms de lieux comme Le Ruffas dans la commune de La Tour-sur-Orb, ou le mas de Rufas dans la commune d’Octon. Ces roches sont formées par la combinaison de sédiments argileux et d’oxydes de fer, d’où leur couleur rouge., elles sont le résultat d’un dépôt en milieu aquatique d’eau douce calme pour les grès blanc « Ruffe blanc », et en milieu aride pour les grès rouges « Ruffe rouge » .
Diaporama1: Jacques GROSSE
Diaporama 2: RPL
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