Dimanche 13 novembre 2022 : Lodève « Le Plateau du Grézac »

Guide :  Michel B

Découverte du plateau de Grézac.

Départ 8h15, 27 randonneurs se répartissent dans les voitures et c’est parti, direction Lodève …

Garés sur le parking de Lodève, prêts à en découdre, chaussures aux pieds, bâtons, sac à dos, c’est parti !!!!

Dès le départ, nous grimpons sur un chemin caillouteux. Non loin, nous pouvons voir des capitelles. Nous faisons un petit détour et là, quelle fut notre surprise de découvrir les traces encore visibles d’un dinosaure.

Nous continuons notre balade sur des chemins entourés de magnifiques murets en pierres sèches bien alignées qui nous obligent à avoir toujours un regard admiratif sur ces courageux bâtisseurs.

On monte, on monte, on monte toujours et là en haut de la falaise, environ à 600 m, une très grande dalle en pierre nous accueille. Le ciel étant dégagé, le paysage est époustouflant, en bas Lodève et notre regard peut se porter sur le lac du Salagou et bien au-delà …

Après une pause gastronomique, nous amorçons la descente, sur la voie gallo-romaine, avec un regard attentif sur nos pieds, car ces beaux chemins caillouteux nous offrent parfois de mauvaises surprises…

Arrivée à Lodève, Michel , nous propose d’aller voir le monument aux morts*, de la guerre 14-18, situé non loin du parking. Quelle belle découverte ! Il est magnifique par sa composition : 4 femmes 2 enfants debout devant un homme gisant. Nous pouvons imaginer qu’il représente un père, un mari, un frère. Nous apprenons que cette œuvre fut réalisée par l’artiste Paul Dardé, originaire de Lodève.

Notre journée s’acheva sur ce beau symbole en ces temps si particuliers. Notre escapade s’est soldée par plus de 15 km, avec un dénivelé d’environ 650 m

Merci à Michel pour cette belle journée passée en sa compagnie.

Marie-Christine C

* Wikipédia:
Le Monument aux morts de Lodève a été réalisé en 1930 par Paul Dardé (1888-1963).Il est composé d’un groupe de quatre femmes et deux enfants noirs devant un gisant, symbolisant la douleur après la perte d’un père lors de la Première Guerre mondiale qui se déroula de 1914 à 1918
Description et symbolisme
Paul Dardé a inséré sa composition dans un jardin public, ancien parc des évêques de Lodève à proximité de l’ancien palais épiscopal et de la cathédrale toujours présente. Son environnement végétal constitué des maronniers du jardin incite au recueillement.
Le monument représente quatre femmes symbolisant, au vu de leurs vêtements, les saisons (printemps, été, automne, hiver) mais aussi différentes classes sociales, au chevet d’un poilu mort, avec une femme effondrée sur sa dépouille et deux enfants symbolisant l’innocence, tous les civils morts¹. Le monument est réalisé en pierre de Lens patinée aux acides. Cette patine altère la blancheur de la pierre pour lui donner une teinte ocre.
L’œuvre de Dardé est à la fois réaliste et symboliste. L’antimilitarisme du sculpteur transparaît dans la représentation des désastres de la guerre qui frappent indifféremment toutes les classes sociales. Paul Dardé, né en 1888, avait 26 ans en 1914 lorsqu’il était brancardier lors de la Première Guerre mondiale ; il en restera moralement traumatisé.

Photos : JJK
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