Guide : Christian R
A 8h30 précise le convoi s’est ébranlé et passé 9h les randonneurs, équipés de pied en cap s’approchaient du barrage du 
Salagou. Ainsi que nous l’a rappelé notre guide, il s’agit d’un ‘’barrage-poids’’, c’est-à-dire d’un barrage constitué de pierres empilées les unes sur les autres et non de mètres cubes de béton. Inauguré en 1972, il n’a jamais été utilisé conformément à sa destination d’origine, à savoir l’irrigation mais à toujours servi pour les loisirs, l’approvisionnement en eau des Canadair et la régulation des crues de la Lergue.
Reprenant notre chemin il nous faut bientôt faire face à la première vraie difficulté : une montée fort pentue dans les rochers, l’aide des bâtons est fort appréciée. Depuis le balcon enfin atteint nous pouvons admirer le majestueux lac enserré dans son écrin de colline. 
Splendide, et le soleil est de la partie. Quelques chèvres, hautains, nous regardent passer depuis le petit promontoire où elles sont juchées et bientôt nous abordons notre descente sur le hameau des Vailhes.
Les Vailhes; quelques maisons massives en pierres locales, fort prisées par des estivants mais point de troupeaux comme autrefois. Et toujours les ruffes rouges, particularité géologique locale.
Poursuivant notre chemin nous atteignons la chapelle Notre-Dame de Clans, du Xeme siècle affirme la pancarte à son entrée fermée, et notre guide, à la satisfaction générale, décide que nous y déjeunerions.
Deux clans se forment alors : les chercheurs d’ombre se regroupent sous les arbres et l’ombre du bâtiment tandis que les amoureux du soleil s’installent quelques mètres plus loin. Toutefois, durant le pique-nique les échanges entre les deux clans sont incessants, les gâteaux, les vins, le chocolat … circulent dans une franche bonne humeur. Il nous faut repartir, marcher le long du lac et admirer ses rives ensoleillées. Une vraie montée puis redescendre ‘’par la montée difficile’’ du matin, passer sur le barrage et enfin regagner les voitures.
De l’avis général, une excellente randonnée. Merci.
Récit & photos : Philippe M
