Guide : René P
La randonnée du 4 décembre a été reportée ‘’faute de combattants’’ mais le mauvais temps peut expliquer ce manque d’enthousiasme de beaucoup d’entre nous.
Nous n’allions pas rester sur un échec, la dernière randonnée de l’année aurait bien lieu, ce fut le dimanche suivant 11 décembre.
Nous partîmes 14 et par un prompt renfort.
Nous fûmes 16 sur le parking de Lauroux… Mais j’arrête là le pastiche.
Le code vestimentaire recommandé a inspiré certains randonneurs, mais les couches de vêtements destinés à nous protéger du froid n’en permet qu’une expression limitée. Les bonnets ‘’du Père Noel’’ sont quand même bien visibles.
Après avoir traversé une extrémité de ce charmant village aux vieilles maisons de pierres massives, défiant le temps, nous franchissons le Laurounet sur une passerelle de câbles et de plaques de fer et nous nous engageons bien vite sur une sente pierreuse (mais où n’y a-t-il pas de pierraille dans la région ?) et commençons à monter. Le temps passe, nous montons, la forêt n’est pas constituée seulement de pins, mais les chênes, reconnaissables à leurs feuilles particulières, sont brillamment représentés, ainsi que d’autres essences. Nous montons et le groupe s’étire, l’effort physique fait un peu oublier le froid, bien présent, ainsi qu’en attestent les quelques flaques d’eau gelées que nous contournons prudemment.
Peu à peu, nous nous rapprochons des falaises.
Enfin arrivés au sommet, après plus de 600 mètres de dénivelé, la courte pause est la bienvenue. Nous repartons et bientôt longeons les falaises. Des adeptes de la varappe se préparent à s’adonner à leur sport favori et la quantité de matériel qu’ils ont amené a dû leur demander un gros effort de portage.
L’heure de la pause approchant, René, notre guide, envisage une halte au soleil, mais hélas, l’endroit envisagé est pollué (débris de plastique fort nombreux, notamment) et il nous emmène un peu plus loin dans une autre place abritée du vent et ensoleillée. Les boissons et autres mets circulent entre les participants, mais le froid, bien que moins vif, ne pousse pas ‘’à traîner’’.
Bien vite, nous retrouvons un morceau de chemin emprunté lors d’une précédente randonnée (cf. Escandorgues, au mois de juin) et nous avançons dans un chaos rocheux aux arbres couverts d’une épaisse mousse pour déboucher sur un plateau. La vue y est splendide, les monts alignés de part et d’autre d’une vallée donnent une excellente idée du relief.
Mais il faut déjà redescendre, le soleil commence à décliner sur l’horizon. Les amas de feuilles mortes, glissantes, incitent à la prudence, et pas seulement dans les passages les plus difficiles.
De retour au parking, notre guide nous offre son vin chaud à la composition complexe. Excellent. Mais certains gardent à l’esprit qu’ils vont devoir conduire ensuite. Nous nous séparons en nous souhaitant de bonnes fêtes.
Et rendez vous est pris pour l’an prochain.
Philippe M
Vidéo Relive: Corniche de Lauroux