Guide : René P
De cette très belle Grande Marche de 14 km à Nébian , je retiendrai principalement 2 choses : un chemin en balcon sur les collines avec une vue permanente à 360° sur toute la région sous un soleil radieux et la découverte de l’Oppidum de La Ramasse . Au sommet de la colline dominant Clermont- l’Hérault cet Oppidum abandonné a été fouillé et restauré en 2021 par des lycéens clermontais . Il date du VIe siècle avant JC et était d’abord un sanctuaire à l’âge de fer puis un habitat protohistorique pendant 4 siècles. 40 stèles y ont été trouvées et stockées au Musée de Lattes, de très nombreux objets récupérés sont présentés au Musée de Vendemian . Des panneaux explicatifs récents donnent beaucoup de détail sur cet oppidum vraiment très ancien. L’accès est très facile et un site internet a été créé . Finalement …Personne n’a été » à la ramasse… « Aprés cette belle découverte !
Merci René pour cette belle journée
Christian ROUX
Rapidement, par superstition, peut-être, René nous a fait quitter le parc de stationnement du cimetière de Nébian. Un long chemin nous a conduits sur les hauteurs qui dominent le village et nous a fait découvrir un vaste paysage brumeux en ce début de matinée.
Nous voici sur le chemin des capitelles dont le nombre est impressionnant, à ne plus savoir où donner de la tête (caput=tête), sans parler de tous ces murs de pierres sèches que les hommes ont élevés. Sur le flanc d’une colline, un mur de pierres sèches qui, en miniature, fait penser à la muraille de Chine. Il faut bien avouer que ce n’est pas le dénivelé de la journée, proche des 400 m, mais bien les paysages qui nous ont coupé le souffle. Aucun d’entre nous n’a été à la… Et, pourtant, nous y avons tous été à la Ramasse (Nord), cet oppidum qui surplombe magnifiquement Clermont-l’Hérault et qui date de -530 à -225 avant notre ère. Puis des vues sur Villeneuvette dans la vallée, sur les Monts Liausson et Vissou.
Des oliveraies, des chênaies, et cette végétation spécifique de la région nous ont accompagnés durant cette randonnée. Descente vers la Dourbie jusqu’au hameau de Roujou. Une pause au bord de la Dourbie pour un pique-nique traditionnel bien arrosé, non par le cours d’eau, mais par les préparations maison, les vins du pays, et même une flasque de calva. Après la traversée du hameau, nous avons atteint la chapelle de Saint-Jean de Lestinclières qui remplace un édifice plus ancien, siège d’un établissement des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Chapelle malheureusement fermée et qui nous confirme que, décidément, les voies du Seigneur sont impénétrables. Et pour achever la boucle pédestre de la journée : la Tourelle, vestige d’un castrum qui permettait le contrôle de la région, une vue sur la colline des Baumes où la roche travaillée par les Hospitaliers de la Commanderie de Nébian a permis d’extraire des meules employées dans les moulins à blé.
Enfin, à l’entrée du village, la source de Navis. Cette source, découverte entre 200 et 500 ans avant JC, est à l’origine du village. Elle alimentait des fontaines et trois moulins. De nos jours, la fontaine irrigue encore quatre-vingts jardins, connus depuis le Moyen Âge. Un réseau de petits canaux de dérivation descend jusque dans la plaine. Et nous voici de retour sur le parc du cimetière. La cloche de l’église sonne le glas pour un enterrement et des réminiscences de latin me reviennent à l’esprit : Carpe Diem !
Il est vrai que nous avons vraiment profité de cette journée sous un ciel lumineux, un soleil généreux et un vent aux abonnés absents.
Yves C
Vidéo Relive: Grand tour de Nébian
2 réflexions au sujet de « Jeudi 27 janvier 2022 : Le grand tour de Nébian »
Superbe compte rendu. De vrais qualités d’écrivain !! Bravo. Francette
Grâce à cette vidéo en musique, nous sillonnons avec vous , d’un pas sautillant, ce grand Tour effectué jeudi dernier.
Chaque ètape est astucieusement illustrée d’une photo.
BRAVO René !