Jeudi 27 octobre 2022 : Puechabon « Les berges de l’Hérault »

Guide : Bernard B

Mireille m’a fait un grand sourire pour me contraindre à rédiger le compte-rendu de notre sortie. Je me plie cette injonction de bon gré même si je ne suis pas certain de décrire notre escapade avec beaucoup de détails et d’objectivité. Départ à 9 h du parking proche de l’église de Puechabon dont le clocher se trouve affublé d’une tour ressemblant à un minaret ! Nous étions 17 personnes avec une majorité de randonneuses qui nous sommes élancées derrière Bernard qui a mené notre groupe avec bienveillance, il attendait aux endroits stratégiques pour recenser le groupe et veiller au moral de la troupe.
Après une montée par un chemin étroit où nous étions à la queue leu leu, nous avons atteint le Mas des Roses bien délabré dont l’architecture caussenarde témoigne d’un passé pas si éloigné tourné vers le pastoralisme. La flore n’était pas en reste, de magnifiques bruyères roses multiflora ornaient les bordures du chemin. Cela a été ensuite une longue descente sur une large piste tracée au bulldozer pour rejoindre les rives de l’Hérault.
Dans une atmosphère moite, amazonienne, nous avons suivi une sente avec un arrêt près d’une station de pompage qui ne pompe plus depuis belle lurette. La sente suivait l’Hérault et serpentait entre des tapis de fragons bien piquants, des ronces, peut-être de la salsepareille, des monnaies-du-pape, des arbres morts, une machine à laver, une poubelle de l’agglo, des tongs, bric-à brac à la Prévert déposé par les crues.
Une longue montée dans un pierrier nous a mené à notre aire de pique-nique où on nous a servi du vin de noix, des bâtonnets de fromage, du Corbières rouge, des chouquettes, du gâteau à l’orange, des carrés de chocolat au lait ou noirs sous toutes les formes. En tant que nouveau venu, je me suis pensé que l’accueil était plaisant…mais que le redémarrage allait être laborieux.
Heureusement, Bernard avait prévu le coup, les difficultés étaient derrière nous, nous avons repris le chemin qui désormais était plus ou moins horizontal entre des murets de pierres sèches.
Les oliveraies annonçaient le retour à la civilisation que nous avons retrouvée avec le parking et nos voitures sans encombre vers 15 h.

Hervé L

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