Du 2 au 4 juillet 2015
Clôture de la saison pour neuf volontaires partis à l’assaut de l’olympe des catalans, le pic du Canigou. Challenge réussi sur tous types de cheminements et environnements paysagers: une montée raide sous la chaleur pour atteindre notre gite (tous dans le même dortoir mixte!) des Cortalets pour le premier jour, de grosses émotions sur la crête du Barbet balayée par un fort vent avant d’entreprendre l’ascension de la spectaculaire cheminée finale avec la récompense au bout de l’effort, toucher la croix sommitale sacrée et admirer la vue qui s’offrait à nous à 360° pour le deuxième jour (Michel a fait sauter le bouchon de la bouteille amenée par René pour fêter l’évènement), retour aux voitures laissées à Los Masos par une longue descente non sans embuches le troisième jour .
Après une halte oh combien rafraîchissante, tous sommes rentrés à Saint- Georges d’Orques, sans bobos, plus ou moins » plein les pattes », mais surtout les têtes remplies d’images.
Merci Michel d’avoir mené à terme ton projet (surtout sans l’avoir reconnu!) et de m’avoir permis de battre mon record d’altitude ! Prêt à participer au prochain si le « vieux » est encore en bonne santé .
Michel Bonnet
Joël Couderc
Merci Michel pour l’organisation de ces trois jours , l’ascension du Canigou fut une expérience intéressante en compagnie de huit valeureux compagnons de marche. La solidarité et la bonne humeur nous ont permis comme d’habitude de gravir les montagnes , et celle là n’était pas des plus facile, la tramontane y ayant rajouté une petite touche d’adrénaline. Bon été à tous.
Gérard Dupuy
Ils étaient 9 randonneurs à Los Masos, prêts à monter au refuge des Cortalets, première étape vers le pic du Canigou..Les 1200 m de dénivelé vers le refuge furent difficiles à avaler, en particulier les fortes pentes dès le départ sur le GR36. Ce fut dur, car pas de zone de récupération ….il fallait monter et toujours monter. Mais mètre par mètre nous nous sommes élevés jusqu’au refuge. J’aime la photo avec Patricia et Michel montrant l’engagement nécessaire.
Le lendemain, direction Le Canigou. La difficulté vint du vent avec de fortes rafales, qui nous déstabilisaient, nous obligeant à se bloquer avec les bâtons et quelquefois se baisser ou se coucher pour laisser passer la rafale. A force de se battre contre le vent nous n’avons pas vu arriver au loin la fameuse cheminée qui permet d’atteindre le sommet. Nous nous sommes demandés comment nous allions nous en sortir….. Et bien on range les bâtons, on pose les mains, on pose un pied, on pousse et ainsi de suite… Du bas de la cheminée, le pire était à craindre, mais cela se révéla plus facile que prévu, ce fut même « agréable ». Enfin près de la croix du Canigou balayée par le vent, un panorama grandiose nous est offert. Nous ne sommes pas des pionniers, mais néanmoins heureux de l’avoir fait. Champagne ! Le 3ème jour, Il fallait redescendre. Pendant cette longue descente (- 1200m), j’aurais aimé quelques plats et bosses pour reposer des jambes tétanisées. En effet, en descente, genoux, chevilles, hanches doivent « absorber » une, deux à trois fois le poids du corps (sans oublier le sac à dos), à chaque pas. En plus de cette explication biomécanique, les muscles des membres inférieurs doivent être « freinateurs » pour éviter la chute (contrôle de l’équilibre du corps). In fine …. C’est normal de souffrir dans les longues descentes avec fort dénivelé. Et je le confesse, mon final fut laborieux, chaque caillou devenait un rocher à franchir !
Ils étaient 9 randonneurs et rentrèrent chez eux, éreintés mais heureux !
Jacques Grosse
Le Canigou: tout le monde avec plus ou moins d’appréhension, bien motivé, était prêt à l’affronter avec des nouveaux accessoires de rando : chaussures, chaussettes, sac à dos, sac à viande….. Et tout le monde a dit au bout du troisième jour : « on l’a fait », avec plus ou moins de difficultés pour certains : la montée du primer jour, l’ascension venteuse jusqu’au sommet en passant par la cheminée le deuxième jour, la longue descente du troisième jour où les genoux ont finalement tenus jusqu’au bout. Ce fut une belle rando intense, et c’est sûr ça va nous laisser à tous de nombreux souvenirs. Un grand merci à Michel qui a su organiser et motiver les troupes pour que ce séjour soit une très belle réussite.
Patricia Naury
Nous sommes partis sur un chemin très raide et en lacets sous un soleil ardent. La traversée de plusieurs tapis de rhododendrons, la cheminée du Canigou, avec ses flancs de nevés, approche enfin. Tous bien arrivés à cette croix perchée et décorée de fanions, le but est atteint et … le sourire retrouvé.
Jean-Luc Seguin
Tout a été dit, la dénivelée, la chaleur, le vent, la joie d’avoir surmonté tous ces obstacles pour atteindre le « sommet ». Cependant j’insisterai plus sur le courage discret de celles et ceux pour qui cette randonnée a été une longue épreuve. Très sincèrement « bravo » Merci pour votre état d’esprit qui a contribué à l’excellente ambiance de cette dernière situe de la saison 2015. Bravo et merci Michel pour tout (en particulier les bons de sortie!)
« Fierté des Catalans, oh majestueuse montagne,
Nous pouvons t’admirer de Canet à la Cerdagne,
Tel un sémaphore veillant sur ses marins,
Tu es là pour nous guider sur ce chemin.
Chemin sinueux de la vie où chacun cherche ses racines,
Tu t’imposes à nous, imperturbable jusqu’au bout de tes cimes,
Il n’est nul Catalan ou promeneur,
Qui sur tes sentiers n’ait trouvé le bonheur ». . . . .Extrait du poème de Roger Blandignères.
René Pohl
Cliquer sur la photo
4 réflexions au sujet de « Le Canigou »
Bravo pour cette ascension que Gerard Dupuy m’a raconté en détail et qui me fait » réver » , moi qui ne l’ai pas faite …
J’espère qu’une autre occasion se présentera .
Bel été à tous
Christian ROUX
Merci à vous d’avoir accepter ce défi, pour mener ce genre d’expédition, il faut être bien accompagné, et je l’étais.
J’espère que pour certains, ça leur aura permis d’aller chercher en eux, l’énergie, le courage, la volonté insoupçonnées.
Très beau poème
Bon été à tous
Michel BEYNET
Bravo à vous tous, c’est super d’avoir réalisé cela.
Je n’ai qu’un regret, ne pas avoir pu être avec vous!
Comme vous l’avez si bien dit, le dépassement de soi même est une épreuve difficile, mais quelle jouissance avez-vous du ressentir en touchant cette croix au sommet.
Bonne vacances à tous
Amicalement
Alain.
Bravo , l’ayant déjà escaladé par le passé , une fois l’été et une fois l’hiver, c’est effectivement un must régional qu’il faut inscrire à son tableau de chasse.