Dimanche 27 février
Au départ de Saint-Laurent-Le-Minier, les choses sérieuses ne se font pas attendre : dès les premiers mètres, la piste s’élève rapidement à travers les châtaigniers la dénivelée et …le rythme cardiaque aussi.
Un détour par la grotte d’Anjeau s’impose, elle est située sur le Puech Pointu. Habitée durant la préhistoire, elle servit également de refuge aux Camisards comme la plupart des cavités du coin.
Pour nous, c’est l’occasion de découvrir cette splendide cavité dont le réseau s’étend sur 2km, mais seules les deux premières grandes salles sont accessibles sans équipement. Les concrétions y sont remarquables et les dimensions assez impressionnantes.
Après une pause déjeuner bien méritée, nous repartons vers notre principal objectif : le Pic d’Anjeau qui se dresse devant nos yeux.
L’approche se fait par une montée tranquille vers le col de la Baraquette d’où démarre le cheminement en montagne russe en suivant la crête et qui réserve quelques passages aériens. On arrive ainsi laborieusement à une brèche au pied même du pic d’Anjeau. L’ascension se termine par de petites escalades dans les rochers, sans aucun problème pour le groupe. Enfin, le sommet (alt. 862 m) d’où l’on jouit d’une remarquable vue circulaire englobant, en partant du Nord vers la droite, le massif de l’Aigoual, les Cévennes, Le Vigan, le lac de boue de la mine des Malines, la montagne de la Fage, la chaîne de la Séranne et le Causse de Blandas. Une descente rapide par l’autre versant dans le « bartas », et la randonnée s’achève comme elle a commencé, par une longue descente à travers les châtaigniers.
La beauté des paysages méritait bien les efforts fournis.
René POHL
