Le Queyras

Séjour randonnée dans le Queyras du mardi 29 juin  au 4 juillet 2021. 

Organisateur et guide: Michel BEYNET 

Mon Dieu, que la montagne est belle !!!!!

Un air pur, des paysage idylliques dans des endroits préservés et authentiques, le bruit du torrent au fond du précipice, des petites fleurs par milliers, le pépiement des oiseaux, un soleil éclatant et des températures clémentes ! Une semaine hors du temps !
Mais la montagne c’est aussi des dénivelées, de la sueur, des larmes (non pas de larmes),
les bavardages incessants des uns et des autres (non juste le strict minimum),
les pique-nique dans les alpages et la pierraille,
les apéros animés, variés, copieux et toujours dans une ambiance chaleureuse.

Merci Michel de nous avoir ressourcés durant cette superbe semaine.
Francette P

Mardi 29 juin: 

Nous partîmes 29 la fleur au fusil à l’assaut de ces terribles montagnes. Autoroute jusqu’à Tallard, puis détour par le petit lac très poissonneux de Saint-Apollinaire surplombant l’immense retenue d’eau de Serre Ponçon. Après le pique nique et une pause , nous entamons la descente jusqu’au lac de Savines le Lac, on en a pris plein les yeux par la beauté des paysages.
Enfin nous arrivons vers 15H au VVF à Ceillac , notre lieu de résidence pour ce séjour. Aussitôt arrivés, aussitôt partis pour une petite rando afin de se dégourdir les jambes « Les balcons du Cristillan » et retour par « Le chemin des cairns ». (Cliquez sur le lien)
Nous avons pris possession de nos logements et même pris l’apéro du soir et de bienvenue.

Michel B (MBE)

Album 1 :  Jean-Paul L 
Album 2 : JJK 
Video : Mireille Q… Cliquez sur le carré à droite pour passer en plein écran.

Mercredi 30 juin: Les Chalets de Clapeyto

Jeudi 1 juillet : Les lacs Miroir et Sainte-Anne

 Randonnée au pied de la Font Sancte 3385m point culminant du Queyras. Un court trajet en voiture et, nous voilà partis sur les chemins. La randonnée commence fort avec une montée assez raide, chacun s’applique à trouver son rythme ‘‘qui va piano va sano ‘’ pourrait être notre devise!
Nous suivons le ruisseau de la Pisse avec ses cascades successives, c’est très beau. L’itinéraire, sans être vraiment en forêt est jalonné de mélèzes qui nous protègent de la chaleur et du soleil. On apprécie. Le groupe s’étire en fonction du rythme de chacun. Nous arrivons à un semblant de plateau avec une montée plus progressive au milieu des mélèzes jusqu’à atteindre le lac miroir. De là, la vue est splendide, il est facile de comprendre d’où lui vient son nom. Le paysage se reflète dans ses eaux calmes.
On essaie de se rassembler, le dernier petit groupe arrive, nous redémarrons, eux se posent un peu. Le sentier continue par une partie en prairie avec un vrai festival de fleurs jusqu’à rejoindre des pistes de skis et de téléskis et, il faut bien se l’avouer, ce n’est pas la meilleure partie de la rando, ça monte sec, que de la caillasse, le soleil tape ! Au bout de 200m de dénivelé supplémentaire, nous atteignons enfin le lac Sainte-Anne perché à 2415m d’altitude entouré de ses névés, sa taille et sa couleur turquoise en font un lac de montage exceptionnel. Ici fini les arbres, c’est minéral. C’est vraiment très beau. Michel nous raconte la légende de Sainte-Anne à l’origine de la petite chapelle pittoresque qui surplombe le lac. C’est la pause pique-nique, nous attendons encore trois marcheurs du groupe, on s’inquiète un peu même si le fait que Jean-Jacques soit avec le groupe nous rassure. René part à leur rencontre mais revient bredouille, peut-être ont-ils fait demi-tour ?
C’est déjà le retour. A partir de là, la descente s’engage jusqu’à retrouver la forêt de mélèze et la rivière. Cette fois c’est le Mélézet et, toujours ces magnifiques variétés de fleur. Arrivés dans la vallée, une halte permet à quelques courageux de faire un bain de pieds dans l’eau glacée de la rivière : ça active la circulation et fait un bien fou. Nous voilà repartis par un petit sentier forestier qui suit la vallée. On commence à en avoir plein les pattes, encore une petite heure. Nos derniers efforts sont récompensés avec une spectaculaire cascade : la cascade de la pisse haute de 280 m, c’est impressionnant et super beau.

Retour au parking, le groupe finit par être au complet, encore une très belle randonnée dans des paysages vraiment splendides.

Monique M

Album 1 :  Jean-Paul L 
Album 2 : JJK 
Video : René P… Cliquez sur le carré à droite pour passer en plein écran.

Vendredi 2 juillet: le Pic de Caramantran ou la  journée des 3000  

Aujourd’hui c’est une journée attendue avec un peu d’appréhension pour quelques personnes. Notre organisateur a fait le pari d’emmener tout le groupe à plus de 3000m !
Nous partons vaillamment pour le refuge Agnel à 45km en voiture de notre hébergement. Après 50mn d’une belle route, avec même quelques marmottes sur le bord, nous prenons les sacs à dos pour attaquer la montée au milieu des fleurs d’alpage.
Après une grande traversée d’un pierrier bien pentu et le passage délicat de névés, nous atteignons les 2884m du col de Chamoussière. Petite pause avant d’attaquer le Pic de Caramantran, avec un sentier pas trop difficile mais soutenu. A 11h30 nous sommes au sommet à 3025 m ! Tout le groupe est là sur l’arête finale, un pied côté France et l’autre en Italie. Une belle émotion pour celles et ceux qui n’avaient jamais atteint cette altitude. En face de nous, le Mont Viso en Italie, le plus haut sommet des Alpes du Sud (3841m).
Nous repartons par l’arête frontalière, pour descendre sur le col de Saint Véran. Nous prenons alors le temps de faire un bon casse-croûte. Nous continuons ensuite par un sentier qui nous ramène au col de Chamoussière, et de là, par le chemin du matin pour revenir au refuge Agnel, en repassant par le pierrier bien pentu et quelques névés.
Sur la route du retour, nous faisons un détour pour aller visiter le village perché de Saint Véran.

Merci Michel pour l’organisation de cette belle et bonne journée, pas toujours facile avec un groupe d’une trentaine de personnes et quelques tempéraments bien trempés.

Bon été et à bientôt
Jean-Paul L

Visite de  Saint-Véran

Beaucoup de chance après la randonnée au Pic de Caramantran : proximité , absence de navettes, parking contraignant, majorité silencieuse … On part pour Saint Véran , le village où le Coq picore les étoiles ! Plus haute commune d’Europe à 2042 m d’altitude au coeur du Queyras Saint Véran avec ses  des hivers interminables , est caractérisé par des maisons à fuste en mélèze et un riche patrimoine. Les maisons abritaient les familles, les animaux et leurs provisions alimentaires accessibles par un beau portail à double battant et …un treuil au dernier étage. Fours, fontaines, cadrans solaires, chapelles favorisaient une intense vie communautaire. 6 belles croix de Mission apportent une note très originale à la rue principale. L’église est classée aux Monuments Historiques et le village classé aux plus beaux villages de France. Un observatoire astronomique domine le village. Le ciel des Hautes Alpes est classé comme l’un des plus purs d’Europe .
Cela valait bien le détour …pour seulement 3 € de parking .

Christian R

Album 1 :  Jean-Paul L 
Album 2 : JJK 
Video : René P… Cliquez sur le carré à droite pour passer en plein écran.

Samedi 3 juillet: Le col de Clausis…. et Tête du Rissace.

Dernier jour de randonnée pour notre séjour dans le Queyras, avec un temps plutôt maussade. Michel B organisateur et guide dévoile le matin le lieu qu’il a retenu, ce sera donc : le  col de Clausis.  Randonnée en trois étapes au départ de la bergerie du bois noir (2020 m), lac de Clausis  (2441 m), col de Clausis (2765 m) et pour ceux qui le souhaitent le Longet (2965 m).
Dès le départ, le groupe se scinde en deux, Michel B prend la tête pour un groupe marche rapide et Jean-Jacques (JJK) le groupe marche tranquille. Nous empruntons une piste dans la forêt où nous croisons les cairns insolites (1)que nous avons vus régulièrement durant notre séjour. Très facilement nous atteignons la cabane de Lavine ou une paire d’ânes nous attendent. Au fil de notre ascension, la végétation change, la forêt cède le pas à la lande (2)avec ses nombreuses fleurs très colorées.  Au détour du sentier, le lac de Clausis (3) se révèle à nous, dans un écrin de verdure se reflète son eau cristalline. Dommage, le soleil se cache et il ne fait pas très chaud. Le regroupement se fait sous un grand rocher  planté  en bordure du lac. L’ascension reprend et les premiers névés (4) apparaissent. Puis c’est l’arrivée au col de Clausis (5), Michel B donne les instructions, on s’installe et on attend le deuxième groupe pour la pause déjeuner. L’apéro s’organise, les affaires sont déballées. Le deuxième groupe arrive Jean-Jacques en tête,  contre toute attente, il décide de poursuivre l’ascension. Alors que son groupe s’installe pour le déjeuner,  il prend le départ avec  les volontaires qui ont rangé leurs affaires précipitamment et  Michel B  lui emboîte le pas ! Avec Albert, nous décidons de déjeuner sur place et de ne reprendre l’ascension qu’après, tel que prévu. Reposés et repus, nous repartons  gravir les 200 mètres de dénivelés, le reste du groupe, prend le chemin du retour. Le sentier bien que tracé n’est pas facile, il faut marcher dans les éboulis à flanc de montagne, malgré ce, nous avançons d’un bon pas. Vingt-cinq minutes plus tard nous atteignons le Longet sous les félicitations de nos amis (6) qui finissent leur repas, ils avaient mis quarante-cinq minutes. La vue à 360 degrés est magnifique sur les sommets :  les écrins, les aiguilles d’Arves, le pic de Rochebrune, le lac de Sainte Anne dominé par les pics de la Font Sancte (7), le mont Viso etc. Après en avoir pris plein les  mirettes,  nous reprenons le chemin du retour sur la même trace qu’à l’aller.

Alain B

Album 1 :  Jean-Paul L 
Album 2 : JJK 
Video : René P… Cliquez sur le carré à droite pour passer en plein écran.

Dimanche 4 juillet: Le Mont Dauphin

Dimanche, dernier jour, Michel nous avait prévu une petite balade culturelle avec la visite de Mont Dauphin. Les visites guidées ne pouvant être organisées à trente personnes, c’est lui même qui s’est improvisé guide touristique. Il a commencé à nous parler d’une main de Titan, de lunette d’Arçon, … on a cru qu’il débloquait complètement ! Mais non ! La main est une particularité géologique et la lunette d’Arçon un élément de défense de la place forte imaginé et fondé en 1693 par Vauban. Nous qui avions cru en avoir fini avec la randonnée, il nous a fait déambuler encore pour quelques kilomètres sur ce plateau fortifié destiné à verrouiller les accès des vallées de la haute Durance et du Guil. Certains du groupe ont cherché où se cachait le dauphin, peut être dans les douves ? dans les bassins ou citernes ? Les fontaines ou les lavoirs ? Le bénitier de l’église inachevée ?. Nous n’avons pas pu vérifier cette dernière hypothèse car elle était fermée comme la plupart des bâtiments, dommage ! D’autres, plus tard, l’ont vu (le dauphin) pétrifié au coin d’une rue ! Ils n’ont probablement pas écouté notre guide car le nom de la ville ne fait pas référence à l’animal mais au Grand-Dauphin, le fils aîné du roi Louis XIV. Pour finir en beauté, Michel nous a convoqué la pluie, histoire de ne pas nous faire regretter d’avoir emporté pour ce séjour les parapluies et les vêtements imperméables. Le dernier arrêt, le plus attendu de la matinée, chez Jacky et Fifi, nous a permis de reprendre des forces avec la dégustation d’un délicieux repas.

Merci Michel, tout était parfait, on ne se souvient pas de toutes les anecdotes de cette visite, mais promis on y retournera ou on révisera sur wikipédia..

Charline & JJK 

Album 1 :  Jean-Paul L 
Album 2 : Flore du Queyras – JJK