Les Bosses de l’Aigoual

Dimanche 13 mai 2015

Les bosses de l’Aigoual : rando chameau ?!!

C’est à 10 randonneurs que nous partons vers Cabrillac et donc l’Aigoual, ce massif qui culmine à 1565m, entre les Grands Causses et les Cévennes et qui domine les plaines du Languedoc. Pour A. Chamson, c’est « son Olympe et son Sinaï ». Pour les randonneurs, aussi !

Notre randonnée avait pour but d’arriver à l’Observatoire par les flancs nord de l’Aigoual, par « des pentes vallonnées » dixit Patricia : vallonnées certes mais cela reste des pentes !!!

« A travers des forêts de toute beauté » toujours Patricia. Savez-vous que l’Aigoual a perdu ses forêts, fin XIX ° s, surexploitées pour les verreries et les forges de la plaine et aussi à cause du surpâturage (les moutons à l’estive). Imaginez l’Aigoual avec des pentes nues (qui restent des pentes !!) le ravinement, battues par les vents…C’est au XIX° (lois de 1860 et 1882 : la III° République n’a pas fait que des lois sur l’école !) que débute le reboisement et donc, ces magnifiques forêts que nous avons appréciées pour leur fraicheur.

Le clou de la rando a été la visite d’un sanglier (oui, oui !)) pas farouche. Il est venu chercher quelques reliefs du pique-nique ? ou la présence humaine de 10 randonneurs joyeux, grâce aux vins, rouge, rosé, des apéro à base de rhum, de noix et autre crémant ? Justement, pour du crémant, une randonneuse feignante, qui n’a pas relacé ses chaussures, s’est pris le pied dedans : plus de peur que de mal. Et n’allez pas dire que la chute est due à l’alcool ! Les randos alcoolo : nouvelle devise de la marche à suivre. Merci pour ceux qui portent pizza, clafoutis, bouteilles sur leur dos.

Retour tranquille, alcool aidant (sic), avec arrêt au Mont Aigoual et à l’Observatoire, visité pat notre photographe, Jacques. Au carrefour de la Lozère, du Gard et, bien sûr, du vent : Du Sud, du Nord, de l’Ouest, de l’Est. C’est aussi cela l’Aigoual.

Rando chameau, non rando sanglier oui

Merci Patricia.

Marie-Agnès Garrigues

sic: est utilisé pour montrer que l’on cite, telle quelle, une phrase dont les termes ou le sens peuvent paraître étranges ou surprendre le lecteur, que ce soit par son contenu lui-même ou pour indiquer que le dactylographe a noté une erreur mais qu’il l’a transcrite littéralement pour rester fidèle aux propos tenus.