Jeudi 28 mai 2015
Nous étions 19 prêts à découvrir le Caroux et les Gorges d’Héric sous la protection d’Alain. Départ de Mons-la-Trivalle, et sans échauffement, nous attaquons la montée vers le col de Bardou et son Belvédère.
Deux heures de montée, que nous avalons sans soucis avec le bonheur de marcher à l’ombre des frondaisons des chênes verts qui un peu plus haut laissent place progressivement aux châtaigniers. Sous nos pas, nous remarquons les paillettes de mica qui incrustent le gneiss, principal constituant du Caroux. Cette luminosité particulière, vaut au Caroux d’être baptisé « montagne de lumière ».
Au Belvédère, avant de déjeuner frugalement comme d’habitude, nous profitons d’une vue panoramique sur le massif. Il est alors temps d’entreprendre une longue descente vers les Gorges d’Héric. Mais avant d’en suivre le cours, après le magnifique pont de pierres qui l’enjambe …..une petite grimpette nous attendait pour atteindre le hameau de Bardou. Notre arrivée ne fut pas des plus discrètes, des paons nous avez repéré et braillaient au plaisir de nous voir ! Deux habitants résistent encore à la dureté hivernale des lieux dans ce hameau typique des villages de la montagne héraultaise (proche du type cévenol) avec ses rues caladées (empierrées).Le plus dur était fait, il nous reste à glisser tranquillement le long des gorges, à admirer les parois entaillées du Caroux et à encourager quelques touristes à se jeter à l’eau! Certains l’on fait, sous nos applaudissements !
Magnifique journée, des conditions météo idéales, pas de vent, du soleil ….et le plaisir de marcher à l’ombre. Tout en marchant, beaucoup ont exprimé ce plaisir. Amicale pensée à Michel qui a dû laisser les clés de cette rando à Alain à cause d’un genou récalcitrant.
« Un homme qui ne marche pas, ne laisse pas de traces » ( Georges Wolinski)
Jacques Grosse