Marche du jeudi 28 mars  2019 : CABRIERES  » le Pic de VISSOU »

Animateur : Miche BONNET

Par cette belle journée printanière, frais et reposés, nous sommes prêts à suivre notre «  gentil organisateur » et guide Michel, à affronter les dénivelés qui nous conduiront au pic de Vissou qui culmine à 480 mètres. Nous partons de Cabrières, cheminons dans les sous-bois, suivons une piste forestière très agréable. Les jambes sont chaudes, nous sommes prêts pour la montée qui nous mène vers le «  Vissounel ». Il fait chaud, la montée est rude, les langues pendent, les vêtements tombent les uns après les autres (restons corrects), les gourdes se vident. Même les bavardes ont coupé le son. La récompense : une vue panoramique exceptionnelle sur les monts de Cabrières, le mont Liausson, le cirque de Mourèze : une vue magnifique à 360°. Un petit paradis où nous nous installons pour le casse-croûte : un moment de partage très apprécié où les spécialités des uns et des autres sont dégustées sans oublier le breuvage coloré que beaucoup apprécient tout particulièrement : la convivialité fait partie de la randonnée ! Pas le temps d’attendre le départ des parapentes, il nous faut repartir. Une petite montée raide pour atteindre le «  Vissou » où le comité d’accueil est bien au rendez-vous. Quelques dizaines de chèvres avec leurs petits, très habituées aux randonneurs, n’ont même pas peur. La vue est à couper le souffle : les efforts fournis valaient bien cette récompense. La descente est aisée bien qu’il faille faire attention aux pierres qui roulent. Nous serpentons à travers le vignoble pour atteindre les falaises et rejoignons les voitures. À l’arrivée, Michel sort sa glacière bleue remplie de boissons bien fraiches. Nous apprécions cette petite attention. Non seulement il nous guide mais en plus il nous désaltère !!!

Un grand merci Michel.
Francette POHL

30 participants…. embarqués pour Cabrières riche de curiosités géologiques. Le nom rappelle l’importance de l’élevage des chèvres depuis les temps anciens. Dès le départ, nous apercevons le Pic de Vissou et son petit frère, le Pic de Vissounet ou Vissounel. Nous démarrons par une montée pour atteindre le Mas Rouch. Traversée du bois de Valar pour rejoindre la piste des Cayraignasses. Après une longue descente (pas si impressionnante que cela par rapport au Pic d’Anjeau! ) pour rejoindre la route de Valmascle et la rivière la Boyne, nous attaquons la montée jusqu’au Pic du Vissounel, puis chemin bordé de thym odorant et d’asphodèles. Pause déjeuner sur un plat au Pic du Vissounel (380 m) avec sa vue splendide. Michel nous explique que la géologie dans cette région est complexe. Il y a plus de 300 millions d’années, un plissement soulève et déforme les terrains qui à cette époque étaient sous la mer si bien que au Pic de Vissou les roches les plus anciennes sont situées maintenant au-dessus des roches plus jeunes. Les géologues ont décrit cette situation sous le nom d’« écaille de Cabrières ». Les calcaires, plus résistants à l’érosion, forment les points hauts du paysage (Pic de Vissou, …), ils dominent les vallées creusées dans les schistes. C’est à cette configuration que l’on doit les sources de hauteur comme l’Estabel. Il nous parle également des mines de cuivre datant de 3000 ans avant JC. (Pioch Farrus) Nous dépassons la plate-forme de décollage des parapentes qui attendent des courants ascendants favorables. Nous entamons alors l’ascension pour le Pic de Vissou où le «  comité d’accueil » nous attendait : un troupeau de chèvres, boucs et cabris acceptant très volontiers le pain d’Albert. Le Pic de Vissou, avec sa forme triangulaire en «  dent de requin », domine du haut de ses 480 mètres la plaine viticole de Cabrières. Les schistes bruns, rouges ou clairs se délitent sous forme de feuillets. La vigne y plonge ses racines pour se nourrir et ces lames étagées retiennent l’eau et la chaleur : ainsi, les raisins mûrissent la nuit lorsque le sol restitue la chaleur emmagasinée le jour. Nous continuons notre chemin vers le plateau et la cascade d’Estabel par des chemins bordés de buissons aux fleurs jaunes : les coronilles et des lavandes papillon (lavandula stoechas). L’Estabel est une source intermittente qui ne jaillit qu’à intervalle très long (15 à 20 ans), sa dernière sortie date de 1996. Elle a alors une température de 22 à 24 degrés et son débit peut être impressionnant. Cette eau est riche en gaz carbonique et calcium, ce chimisme particulier entraîne un dépôt des carbonates en excès : le tuf calcaire. Les hommes ont canalisé l’écoulement de la source pour éviter l’érosion ou l’ennoiement des vignobles ce qui fixe et entrave un peu l’accroissement du massif. Le plateau de l’Estabel est long d’un km sur 300 m de large au droit de la source Retour au lieu de stationnement où nous attendent des rafraichissements offerts par Michel.
Au total, super randonnée variée et instructive, temps très agréable. Merci Michel et ses acolytes de la reconnaissance, Albert et Alain.
15,2 km, dénivelée 716m, départ 9h 15 retour 15h 45.

Mireille Quintane & Michel Bonnnet

Crédits Photos/ Mireille QUINTANE & Thérèse COMBES
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Mireille Quintane et Alain Herbet

Le Pic de VISSOU – Thérèse COMBES

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