Animateur : Patrick ZURLINDEN
Connaissez-vous le sculpteur héraultais Paul Dardé ?
Il est né à Olmet en 1888 et il est mort à Lodève en 1963.
Mais commençons par le commencement !
Par la A 750 et la sortie 55, nous nous rendons au Puech, un petit village perché aux maisons de pierres tirées du ruffe local qui caractérise les paysages du Salagou. Un village restauré avec goût, dans un écrin de verdure qui sent bon le printemps. Le puech ou le pioch, mots occitans, puig en catalan, signifient puy, colline, sommet, mont et montagne. Leur origine latine est le podium.
Notre marche est jalonnée de montées, de descentes et d’une grimpette pour mériter OLMET, un petit bijou haut perché.
De vieilles maisons, une circulade au nom de Paul Dardé, et nous voici devant la maison familiale du sculpteur, parée d’une somptueuse glycine. Patrick (PZN), notre animateur du jour, porte à notre connaissance l’existence difficile de cet artiste engagé, méconnu, dont de nombreuses œuvres sont visibles au musée de Lodève. Ses engagements et son caractère lui valurent bien des désagréments. Est-ce pour vivre de son art qu’il réalisa des monuments aux morts ? Des œuvres qui mettent en valeur la douleur et la souffrance dues aux guerres et non la vaillance ou l’héroïsme des poilus.
» Le sculpteur montre la guerre sous les traits d’une victime, dans la simple dimension de son Humanité… ». (phrase trouvée par Andrée Maurin sur un monument)
» Mais son œuvre qui n’a rien à envier à Rodin ou Camille Claudel ne se résume pas à cette série de monuments aux morts, même si elle reste confidentielle et de renommée locale alors que le musée de Lodève dispose de près de 600 sculptures et 3000 dessins dont seul un petit échantillon est exposé. ».(phrase proposée par Patrick)
» Mais son œuvre qui n’a rien à envier à Rodin ou Camille Claudel ne se résume pas à cette série de monuments aux morts, même si elle reste confidentielle et de renommée locale alors que le musée de Lodève dispose de près de 600 sculptures et 3000 dessins dont seul un petit échantillon est exposé. ».(phrase proposée par Patrick)
Dans ce paysage de collines , de combes, de pinèdes ou de bois d’yeuses (de chênes verts)et de vignes poussant dans une terre rouge, nous poursuivons notre marche. Au loin nous apercevons le miroir du Salagou qui reflète le bleu du ciel. Comment ne pas constater et ne pas nous émerveiller, une fois encore, de la beauté de notre arrière-pays ! Au moment de la pause-goûter, un incident sans gravité vient nous rappeler la présence nécessaire d’un serre-file et l’indispensable respect des règles que doit observer un groupe de marcheurs. Une fois de plus, Patrick nous a gratifié d’une très belle sortie et nous l’en remercions chaleureusement. (une marche de 9.5 km; 397 m de dénivelée et 23 participants)
PS : dénivélé ou dénivelée ? Larousse propose les deux formes. Mais s’il s’agit d’exprimer l’effort consenti ou souhaité de se confronter aux variations d’un relief, permettez-moi de choisir la forme féminine.
Yves CAHN
Crédits Photos: Andrée MAURIN &Yves CAHN
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