Guide : Huguette J
À 9 h 05, nous commençons par la fontaine. Puis, en suivant de plus ou moins près le cours de la Dourbie, la première halte pittoresque se fait près du pont des Amours. Malheureusement, nous ne pouvons tester son efficacité puisque désormais, il est fermé par une grille. An tan lontan, comme disent les antillais, il suffisait à un couple de traverser le pont main dans la main pour assurer la pérennité de son alliance. Précision utile aux candidats, le pont mesure 50 m de long, 10 m de haut… Mais seulement 1 m de large, sans rambarde et ce n’est pas un viaduc, mais un aqueduc donc au milieu cinquante centimètres sont occupés par l’écoulement de l’eau.
Les couples de notre joyeuse troupe, ayant déjà de nombreuses heures de vol en commun, n’ont pas jugé nécessaire de tester la véracité du pouvoir du pont.
Nous reprenons ensuite le tour de la Montagne de l’Agasse en suivant l’itinéraire que devaient utiliser les équipes chargées de l’entretien du réseau hydraulique à l’époque du fonctionnement de la manufacture. Nous longeons des anciens canaux plus ou moins maçonnés, nous franchissons des petits ponts et croisons des buses ou des petits réservoirs. Au détour d’un chemin, parce que notre gentille guide, nous fait faire plein de détours, nous découvrons une petite cascade sur la Dourbie.
Quand nous quittons le réseau hydraulique de Villeneuvette, nous rencontrons celui de Mourèze, sous la forme de sa station d’épuration. Après un crochet par une petite combe, nous grimpons la montagne de la Bruyère pour rejoindre le grand bassin aujourd’hui envahi par la végétation. Ce n’est pas évident quand nous y sommes, mais à ce moment la manufacture est à moins de trois cents mètres de nous. Ensuite, c’est la descente puis les agapes, mais ça, c’est une autre histoire.
Roulement de tambour… Deux heures après.
Mais à peine fini le repas notre capitaine ne nous laisse pas nous ramollir et alors que nous commençons à sombrer dans les délices de Capoue, elle nous ramène à la réalité.« Rassemblement et direction la forêt magique, mais avant un petit tour dans Villeneuvette ».
Nous reprenons nos sacs et c’est reparti. Heureusement le trajet est bien plus court que ce matin, environ une demi-heure dans la petite cité ouvrière puis cinq minutes de voiture pour rejoindre la forêt magique. Là, c’est de nouveau une demi-heure de marche pour découvrir une forêt peuplée d’animaux exotiques et de personnages fantastiques. Deux sculpteurs locaux ont laissé libre cours à leur esprit créatif.
La journée est maintenant finie et chacun rentre chez soi en attendant mardi prochain et de nouvelles découvertes.
Récit et Photos : Daniel R
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