Mardi 6 décembre 2022 : Vieilles pierres et carrières de Jalargues

Guide: Jean-Michel G (JMG)

C’est avec un peu d’étonnement que nous quittons le parking des berges de la Vène en direction du centre de Montbazin et non vers l’espace habituel de nos marches, à savoir la nature.
Après quelques minutes de marches, nous découvrons les vieilles pierres du cœur du village. Porches, ruelles, poternes, murailles et impasses se succèdent jusqu’à la terrasse qui nous offre une vue sur la plaine vers Cournonsec.Après cet apéritif moyenâgeux, nous repartons vers les grands espaces. Enfin presque, un chantier récent nous barre soudain la route nous contraignant à un petit détour.
Deuxième étape officielle, une capitelle restaurée avec une touche d’originalité, une nuée d’iris sur son toit. Une question se pose cependant : quelle est l’origine de la roue de meule appuyée à la capitelle ?
En continuant le chemin, des bruits d’animaux à gauche attirent les regards, serait-ce un cerf ici qui pousse ce cri bizarre. Vite un coup de zoom. Ah oui, c’est un bouc, c’est plus cohérent avec le bêlement entendu.
Sur notre droite, ce sont deux hérons garde-bœufs (Bubulcus ibis) qui cherchent leur nourriture (grenouilles, lézards, insectes.). Cette espèce d’oiseaux que l’on rencontre ici, à Mayotte, en Côte d’Ivoire ou, en Guadeloupe, est l’une des plus répandues aux monde, présente sur tous les continents sauf l’Antarctique. Quelques minutes, plus tard c’est une autre espèce, elle vraiment présente sur tous les continents qui nous survole, un avion de transport civil.
La marche semble continuer vers la plaine de Cournonsec, mais c’est un leurre, bientôt notre guide nous redirige vers une petite montée avec comme objectif une ancienne carrière. Le petit point blanc dans le champ entre les deux groupes de marcheurs s’avère être une colombe. Peut-être un espoir de se reposer au calme après cette marche.
Quand enfin un lieu de stationnement apparaît… Nous restons sceptiques. Ce n’est pas ce container à vin qui nous remontera le moral.
Après la rencontre d’une nouvelle capitelle restaurée, nous rejoignons enfin l’ancienne carrière de « pierre de Pignan ». Pause multi-services et nous repartons, mention spéciale à notre guide. Puis nous repartons vers la droite, le garde-barrière n’assurant plus le service de ce poste.
Une meute de chiens nous offre un petit récital sur le bord du chemin, enfin c’est ce que nous croyons. Peut-être sommes nous dans l’erreur, ne serait-ce pas au Canigou, qui se détache sur l’horizon crépusculaire, qu’ils adressent une prière. Pour nous la marche va bientôt s’arrêter.
À la prochaine fois !

Merci Jean-Michel
Récit et photos : Daniel R
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