Mardi 7 décembre 2021 : Palavas, La cathédrale de Maguelone.

Guide: Christian R. (CRX)

Palavas14h00 nous nous dirigeons vers les quatre canaux : le confluent du Lez et du canal du Rhône à Sète et déjà les appareils photo et téléphones commencent à mitrailler (Photo P01). Cinq minutes plus tard nous voilà au bord du canal direction la cathédrale, tout là-bas au fond (P02). Deux heures après, nous sommes sur la plage, notre destination est Palavas, tout au fond là-bas (P03). À 1700 h, tout le monde était en voiture. Encore une bien belle balade…L’ai-je bien résumé ?
Bon revenons un peu en arrière. Pourquoi nous sommes-nous arrêtés après cinq minutes de marche ? Pour contempler quelques proches parents des dinosaures, nos amis les oiseaux.
Le roi de la Camargue, le flamant rose. La lumière n’est pas extraordinaire (P04) et quand elle s’améliore le flamant devient timide (P05). L’aigrette garzette (P06) reconnaissable à son bec noir, son aigrette sur le crâne (plus visible pendant la saison des amours), son toupet de plumes sur le croupion et l’extrémité des pattes verdâtre. D’accord, là, ce n’est pas significatif, ses pattes sont couvertes d’herbes aquatiques.
Un petit coup d’œil sur le miroir des étangs (P07) et nous reprenons la balade le long du canal (P08) dont Christian nous raconte l’histoire et les problèmes actuels. Il est fort notre ami Christian, pour nous convaincre qu’il ne nous raconte pas des « cagades », il a même fait venir une pelleteuse et des camions sur la digue (P09).
Ce n’est ni un sous-marin, ni le monstre du Loch Ness (P10), juste un grand cormoran en chasse. Mais nous en reverrons d’autres. Voilà « le héron au long bec emmanché d’un long cou » de Jean de la Fontaine, (P11) le héron cendré, un des plus grands hérons de France, il mesure jusqu’à un mètre. Le plus grand est la grande aigrette, un mètre dix, que nous n’aurons pas la chance de voir ce jour-là. J’en profite pour faire des panoramiques (P12). Et là, on voit la limite de la photo. L’angle que fait le canal n’existe pas. J’ai le Pic Saint-Loup droit devant moi. Palavas est à ma droite, Maguelone à ma gauche et le canal qui les relie est tout droit ??? L’autre mystère photographique se produit quand je me retourne vers la mer. Il n’y a pas de mer, ou plus exactement le lido qui les relie cache complément la mer (P13). Et de nouveau un grand cormoran (P14) dont on distingue le bec crochu malgré son refus de se présenter de profil. Une aigrette garzette (P15) daigne enfin nous montrer patte blanche, enfin patte jaune-verdâtre.
Encore quelques pas vers Maguelone (P16) et après un petit rappel historique réalisé par les deux Christian, nous découvrons le petit étang « du sarrasin » avec dessus un grèbe huppé (P17) et un cygne (P18) et dans le fond Sète (P19). C’est un paon leucique (P20) ou leucistique, les deux formes sont utilisées qui nous accueille. Un individu leucique ressemble à un individu albinos, mais il possède de la mélanine qui le protège du soleil. Les différences les plus visibles sont la couleur de la peau, blanche et non rosée, et la couleur des yeux qui reste dans les couleurs habituelles. La présence de la mélanine les protégeant des UV, ajoutée à la réflexion plus forte de la lumière, sur leur corps blanc, les rend plus aptes à supporter le soleil, même mieux que les autres individus « ordinaires ». Quatre autres paons déambulent également autour de la cathédrale (P21) mais aucun n’a daigné faire la roue.
Nous avons fait une visite rapide de la cathédrale (P22). A gauche de la rangée de banc, il y a une embrasure (P23) qui débouche dans un escalier (P24) qui nous mène à la tribune (P25) d’où nous avons une superbe vue sur le chœur (P26). Je redescends (P27) et je rejoins le groupe sur la plage (P28). Derrière nous le soleil couchant commence à teinter l’horizon, au-delà de Sète (P29). Avec le crépuscule, arrivent les moustiques (P30).
En longeant l’étang du Prévost (P31), le Pic Saint-Loup se rappelle de nouveau à moi (P32) quand soudain un bateau franchit le pont au-dessus du canal du Rhône à Sète (P33). Il est un peu aidé par le camion qui le transporte (P34).
Le soleil n’en finit pas de finir (P35 et P36) mais c’est la mouette rieuse qui a le dernier mot (P37).

Vous pouvez télécharger mes photos, mais si vous souhaitez les diffuser sur internet ou ailleurs, merci de m’en avertir.

Daniel R

Palavas

3 réflexions au sujet de « Mardi 7 décembre 2021 : Palavas, La cathédrale de Maguelone. »

  1. Merci Daniel pour ce compte rendu ornithologique …et les superbes photos . C’est une chance de t’avoir parmis nous le mardi aprés midi …A bientôt .

  2. Très bel article pour une bien belle balade. De très belles photos pour un amoureux des oiseaux. Il manquait cependant un petit rayon de soleil mais ce sera pour la prochaine fois. Francette

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