Mardi 9 janvier 2024 : Pousan « Entre pierres & mer »

Guide: Myriam H

Après avoir prié Eole et fait quelques incantations au soleil, ce 9 janvier, nous commençons l’année par une superbe journée.
Destination Poussan  » entre pierres et mer « 
Petit clin d’œil, pour les 30 ans de la M.A.S, nous partons à 30 !
Après avoir laissé les voitures dans un bel espace de verdure boisé (merci Mireille) nous arpentons rapidement le premier sentier typique de nos garrigues pour arriver sur une belle piste à la montée progressive, mais ressentie. Elle nous récompense néanmoins d’une superbe vue :
à droite sur le pic St Loup et l’Hortus, la Séranne et ce que la brume lointaine nous empêche de distinguer clairement comme le mont St Baudille,
à gauche, tout d’abord vue panoramique sur les villages de PoussanGigeanMontbazin, Frontignan collé à la mer qui s’étend à perte de vue.
Nous reprenons un petit sentier en A/R pour nous orienter cette fois vers la lagune de Thau que les reflets du soleil embellissent, avec en point de mire Sète et le mont St Clair, les tables ostréicoles, Balaruc les Bains
Un petit bout de piste plus loin, nous amorçons une grande descente caillouteuse qui nous amène à la découverte de capitelles restaurées par l’association PCM (Pierres et Chemins de la Moure) créée en 2009
Cerise sur le gâteau, par le plus grand des hasards, nous rencontrons son président !!!

Après ces magnifiques découvertes, retour aux véhicules, il est temps,  le froid se fait sentir.
Myriam H

Balade sur la colline de la Moure

Nous avons profité malgré le froid d’une après-midi ensoleillée et sans vent . Nous avons d’abord progressé par un chemin forestier qui monte en pente douce jusqu’à un joli point de vue sur l’étang de Thau, Balaruc et Sète .
Plus loin, nous avons découvert dans la garrigue tout un ensemble de capitelles très bien restaurées par l’association Pierres et Chemins de la Moure (PCM). La plus imposante de ces bâtisses est à demi enterrée dans le sol et forme un appareillage massif doté d’un vaste intérieur.
Plus loin, les cloches d’un troupeau et des aboiements de chien nous on rappelé que l’activité pastorale, dont les capitelles sont un des témoignages, subsiste encore dans la colline. Plus loin encore, nous avons fait une pause dans les vestiges d’une ancienne porcherie et visité tout près l’abérado ( l’abreuvoir) de Bonnefoy, une lavogne conséquente creusée dans la roche et toujours en eau quelque soit la saison. Elle est vraisemblablement alimentée par la «  bonne veine » d’un courant d’eau souterrain affleurant à cet endroit. Le soleil disparaissait derrière les collines lorsque nous rejoignîmes les voitures.

Paul B

 

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