Guide: Danielle S
13 h 30, nous partons en convoi pour Frontignan et plus exactement la salle Karabatic prononcez [ni.ko.la ka.ra.ba.tit͡ɕ]. Déjà un bon sujet de discussion pendant le trajet.
Vers 14 h 00, nous quittons le parking Karabatic par un petit chemin qui se dirige vers les contreforts de la Gardiole. Indépendamment du paysage, la première curiosité sera constituée de drôles de petites boules sur le chemin. (photos 1441 et 1442). Ce sont à priori des petites crottes, mais leur taille et leur forme nous divise. Trop grosses pour des lapins ou des brebis, trop rondes pour des chevreuils, trop régulières pour des sangliers. J’imagine quelques caprins batifolant ici. Après environ trois quarts d’heure, une pause de regroupement (1448) et nous repartons. Un magnifique nid de frelons pique notre attention. (1513) Tant que ce ne sont pas les frelons qui nous piquent tout va bien. La piste DFCI (Défense Contre les Feux de Forêts) facilite notre marche (1518) et nous faisons une pause boisson (1525) juste avant d’attaque les montées. (1533) Nous sommes désormais entre deux crêtes parallèles de la Gardiole où sont nichées des vignes. (1548).
Danielle nous tenait sous sa férule. (1549) C’est elle qui nous expliqua que la tige de cette plante dénommée férule était utilisée par les maîtres d’école romains non seulement pour montrer, mais aussi pour corriger les élèves turbulents. Donc bons élèves, nous avons repris la marche (1555) en jetant un œil sur les anciennes salines de Frontignan (1600). Mais autour de nous, le chemin n’était pas aussi plat. (1603 et 1605). Mais déjà Frontignan-Lapeyrade nous apparaissait. Desoiseaux migrateurs se dirigeaient vers le nord (1618 et 1619), étonnant au milieu de l’automne. Peut-être rejoignaient-ils un lieu étape, connus des plus anciens, riche en nourriture et à l’abri des prédateurs. Pour nous, l’étape suivante fut une belle capitelle restaurée par l’association « Culture, Avenir, Tradition » de Frontignan-Lapeyrade.(1642 et 1642 a). Aux détours d’un chemin, nous retombons sur la DFCI et ses crottes de chèvre. (1646).
17 h 00 nous remontions en voiture direction Saint-Georges d’Orques après cette après-midi activement agréable.
Daniel R
Photos : Daniel R
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