Séjour au Pays basque.

Sare du 26 juin au 1 juillet 2023

Guide : Michel B
 
Lundi 26 juin : Le Cabo de Higuer

Ongi etorri Euskal Herrira » ou « Bienvenue au Pays Basque » Notre 1ère randonnée débute à Hondarribia au pays basque espagnol à proximité de la frontière. Le Cabo Higuer ( cap du figuier), en contre bas du massif du Jaizkibel, est notre point de départ. 2 « touristes » de passage, Claudette et Giovanni se joignent au groupe. L’atmosphère est relativement humide et la température ambiante assez douce. La côte nous dévoile un relief découpé, vallonné et très vert. Le plus étonnant est cette abondance de géraniums et d’hydrangéas à quelques  mètres seulement de l’océan et qui nous donne le sentiment de se retrouver dans un jardin botanique. Le casse croûte est pris face à la mer sur une zone dégagée. Une fois nos forces retrouvées, nous reprenons le chemin qui nous amène à l’intérieur des terres jusqu’au Jaizkibel.
L’ermitage de Guadalupe apparaît en contre bas. Il est notre prochaine étape. Cet édifice religieux, dont la construction remonte au XVI ème siècle, nous offre un panorama impressionnant sur Hendaye et Hondarribia. A proximité de l’ermitage, se trouve la forteresse de Guadalupe, bâtiment militaire construit en 1890 utilisé pour la défense de Hondarribia. Elle servait de prison pendant la guerre civile de 1936 à1939. Devenue par la suite caserne militaire, elle ferme définitivement dans les années 1980 mais reste un lieu de visite.
Nous reprenons le chemin en direction de notre point de départ. Les 1ers Pottoks apparaîssent. Ces chevaux rustiques mais familiers font leur vie sans se préoccuper des randonneurs. Bref, ils nous snobent ! Nous voici arrivés au camping de Cabo Higuer et surtout à la buvette pour y consommer une boisson fraîche bien méritée.
Bilan de cette 1ère journée : environ 17 km et ++ 600m de dénivelé.
Un grand merci Michel.

Philippe S

Vidéo Relive: Cap Higer

 

Mardi 27 juin : La Rhune

Après avoir traversé le Massif du Jaizkibel le lundi ( 20km …) , Michel décide d’inverser la randonnée du mardi et nous partons à l’assaut de la Rhune , sommet mythique du Pays Basque Français … 905 m tout de même ! Après s’être garés prés du musée du Gâteau Basque … Nous commençons à grimper assez raide , motivés , malgré le chapeau de nuages qui recouvre le sommet qui nous attend . Nous progressons au milieu des fougères et des pottocks et ignorons avec dédain le petit train à crémaillère qui nous nargue à chaque passage ! 
Nous abordons une arête rocheuse que nous longeons puis franchissons, non sans mal et avec quelques haltes pour déboucher sur un chemin plus carrossable qui nous amène au sommet , dans la brume ; c’est dommage ; un club de danse espagnol va égayer notre pic nique dans une excellente ambiance . Pas de folies dans les bentas avant de redescendre les 770 m que nous avons gravis .

Nous avons conquis la Rhune … Quelle fierté pour ceux qui ne l’avaient jamais fait !
Nous partons faire quelques achats en Espagne à Dancharia avant le retour à Sare . Une bien belle journée .

Christian R

Vidéo et photos : René P
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Mercredi 28 juin : Le  Pic d’Iparla

Le départ se fait à Bidarray. Quand on arrive face aux crêtes d’Iparla, je trouve toujours le spectacle impressionnant. Ces roches immenses qui pointent fièrement vers le ciel et qui vous invitent de leurs hauteurs à venir les grimper. Cette randonnée est particulière par sa diversité et son organisation ! En effet, Michel a décidé après une première partie tous ensemble, de faire deux groupes. Le premier, sous ma houlette, grimpera jusqu’au pic (1044 m) en longeant les crêtes après le col, le deuxième avec Michel par une trace plus douce jusqu’au col  (905m). On commence par la forêt où coule une rivière affluente de la Nive. Les hêtres et autres chênes endémiques de la région sont nombreux. Lorsque le soleil commence tout juste à  pointer à l’horizon les premiers, les oiseaux se mettent à chanter. Et puis après avoir quitté la forêt, on atteint un replat herbeux qui vous donne une belle vue sur le début de la chaîne pyrénéenne, le soleil pointe entre deux contre-forts et repeint le ciel par son beau dégradé bleu, orange, rouge. Là, le chemin devient plus sérieux, la végétation se raréfie et laisse place à la pierre, on fait attention à ses pas, longeant les crêtes avec à droite de soi un bel a-pic où il ne faudrait pas tomber. Au fur et à mesure de l’ascension, les villages deviennent de plus en plus petits, la vue se magnifie et les ombres des montagnes créent des contrastes rares. On attaque enfin le col d’Iparla, un sérieux couloir herbeux qui grimpe droit sur les crêtes et qui demande un bel effort avant d’atteindre le sommet. Mais c’est le dernier effort qui vous fera d’autant plus apprécier la vue imprenable de ce sommet basque et surtout le ballet des vautours.

Nous verrons aussi le deuxième groupe arriver au col pour la pause-déjeuner. Les deux groupes repartent presque en même temps et … se rejoignent au cours une longue descente jusqu’au parking où se déroule la traditionnelle surenchère sur la distance et le dénivelé et seule la durée est la même !

Bravo Michel, d’avoir fait plus fort que la SNCF, la rencontre de deux mobiles ne marchant pas la même vitesse sur des terrains différents !

René P

Vidéo Relive: Pic d’Iparla

 

Jeudi 29 juin : La cascade de l’Uzkaingo Erreka

Modification par rapport au programme initial : jambes fatiguées et météo incertaine, le départ de la randonnée se fait à Ascain, charmant village proche de Sare.
Au départ, le sentier suit la rivière avec quelques passages boueux et plusieurs traversées de la rivière, en équilibre sur des cailloux, qui mettent de l’animation dans le groupe. Au fond arrêt photos sur une très belle cascade.
Ensuite quelques bonnes montées permettent d’atteindre des points de vue magnifiques à 360°, le temps est clair permettant d’apercevoir l’océan, Saint-Jean de Luz, le haut de la Rhune, les différents vallons avec des villages blancs aux volets rouges. Tout est paisible et respire la tranquillité et la propreté. Que de vert. Après le repas, la randonnée se transforme en parcours animalier sur le site du Suhalmendi avec les porcs pie femelles, (leur vie est rythmée entre siestes, casse-croûte, thalasso , garde- manger, sport et chasse aux trésors puis finit en jambon affiné très renommé), des chevaux basques les pottoks. Chaque mère surveille son petit qui n’a que quelques jours, au loin toujours les vautours et les troupeaux de moutons. Dans notre groupe, les paparazzis sont à la fête et les commentaires qui fusent resteront. secrets.
Dernière étape la descente et…hop! Une petite surprise pour ceux qui se croient arrivés, ce sera une belle côte pour un nouveau point de vue avec une descente dans une châtaigneraie magnifique.
Randonnée très variée, champêtre avec environ 14 km et 550m de dénivelé.
La soirée sera autant réussie et très appréciée, le groupe de chanteurs basques met à la fois de l’ambiance et de l’émotion dans le groupe, certains en ont les larmes aux yeux.

Thérèse C

Vidéo Relive: Uzkaingo

 

Vendredi 30 juin : Pasaïa- San Sébastian

Le dernier jour de randonnée au Pays Basque, Michel nous fait découvrir la côte espagnole de Pasaïa à San Sebastian (Donostia en basque) par le GR-121. C’est toujours avec un temps mitigé mais agréable pour marcher, que nous nous rendons en voiture au port de Pasaïa, ville où a séjourné Victor Hugo et dont la maison est aujourd’hui l’office de tourisme.
Nous longeons le port, pour arriver au pied de la falaise que nous gravissons par un escalier escarpé de plus d’une centaine de marches et dix lacets. Du haut de la falaise, une belle vue sur la baie de Pasaïa s’offre à sous. Nous poursuivons sur quelques centaines de mètres et nous apercevons le Faro de a Plata, qui marque l’entrée du port de Pasaïa, érigé en 1855, il culmine à 153 mètres. Le GR-121 qui suit la côte, alterne les vues à couper le souffle sur les falaises et l’océan, avec des rochers colorés sculptés par l’érosion et les bois qui regorgent d’essences, dont : des chênes, des pins et des massifs d’hortensias. Enfin, nous surplombons San Sebastian et sa magnifique baie.
Puis c’est la descente de près de 140 mètres, qui nous fait arriver sur la plage et le front de mer. C’est l’heure du pique-nique, sur des bancs pour certains, plus confortable pour les autres qui ont choisi l’option resto avec pintxos (tapas en basque). Temps libre jusqu’à 16 heures pour visiter la ville, puis rendez-vous à la gare du Topo (surnommé ainsi en raison de sa forme et de son trajet comportant de nombreux tunnels). Quelques minutes de train et nous voilà à la gare d’ Herrera à Pasaïa, d’où nous rejoignons les voitures.

Encore une belle journée de marche (toujours sans pluie) de 12,5 kilomètres et 83 mètres de dénivelé positif (indications de mon GPS), qui clôt ce séjour au Pays Basque.

Tous mes remerciements à Michel, pour l’organisation de ce beau séjour.

Alain B

Vidéo Relive: San Sébastian

 

Comment ne pas garder un excellent souvenir de ce séjour « mitonné aux petits oignons » par Michel ? Tout d’abord, nous avons découvert une magnifique région caractérisée par ses ciels gris, ses pâturages verts et vallonnés à perte de vue, ses jolis villages bien proprets aux maisons colorées magnifiquement entretenues et entourées d’hortensias. Michel avait bien sûr commandé les températures idéales pour la randonnée.      Le programme du séjour a été très varié : un jour, on longe la côte atlantique pour découvrir de jolies petites criques, des falaises spectaculaires, un autre jour, c’est la montée vers la Rhune qui se cache dans le brouillard où nous cheminons au milieu des pottoak, ces petits chevaux sauvages qui vivent en toute liberté. Une autre fois, ce seront les cimes aux vues à couper le souffle : la journée la plus douloureuse pour nos genoux et articulations. Et puis un autre jour, nous découvrirons de beaux petits cochons aux « culs-noirs » pour finir par la ville de San Sébastian avec ses belles plages de sable fin, ses petites rues animées où certains ont pu déguster les « pintxos », ces tapas qui font la renommée de la ville.

Une bien belle semaine qui a un prix : quelques courbatures et la découverte de certains muscles complètement oubliés ou inconnus.

Merci Michel. Nous attendons le prochain projet !!

Francette P

Les photos de JJK & Jean-Paul L