Séjour dans l’Ariège

Du vendredi 29 avril au lundi 2 mai 2016

29 avril 2016

Dans un petit matin frisquet, 34 joyeux lurons prirent la route pour les lointaines contrées ariégeoises formant un convoi de 11 voitures ….

Arrêt à Mirepoix- la Bastide médiévale

Sous un soleil radieux…et la houlette de notre guide Michel, le groupe admire les particularités de cette ville au charme certain .

La Place aux Couverts

Les Couverts : inscrits au monuments historiques, ils datent du XVème siècle . Ce sont les plus longs de toutes les bastides . Sous le premier étage des maisons à colombage, les couverts soutenus par des piliers en bois, abritent de nombreuses boutiques, des cafés et restaurants .

Certains couverts sont les prolongements des rues , d’où leurs largeurs inhabituelles (6,5 m ) qui permettaient aux calèches de passer .

On trouve aux N° 6 et 7 la Maison des Consuls aux 100 figures sculptées . La bâtisse a servi de de salle des conseils, de tribunal et de prison.

La Halle de style Baltard : construite au XIX ème s.

La Cathédrale Saint Maurice : de style gothique elle date de XIII et XVI ème siècle . Sa nef unique est la plus large de France et la deuxième d’Europe . Elle mesure 22 mètres de large. De nombreuses peintures sont encore visibles (photo)

Les orgues datent de 1891. De facture allemande (40 jeux et 2400 tuyaux) , ces sont des orgues exceptionnelles , classées en 1981.(photo)

Devant l’office du tourisme , Michel attire notre attention sur deux anciennes mesures à grains (Double décalitre.)

La Bastide sur l’Hers

Petit commentaire de Michel sur le village vacances :

« Le village vacances où nous allons séjourner est situé au centre du village, en bordure de la rivière. Il a été réalisé par la Commune sur un terrain lui appartenant, après avoir oeuvré pendant des années avec le CCAS EDF de TOULOUSE. Une convention lie la Commune et le CCAS par laquelle les gîtes sont mis à disposition exclusive du personnel et de leur famille pour les mois de juillet et août  pendant la durée de remboursement des emprunts.

Ce sont 40 pavillons qui accueillent jusqu’à 240 personnes venant de toute la France. Hors saison estivale, toute personne voulant louer s’adresse  à la Mairie qui en assure la gestion .

Dans un Pays d’Olmes où les industries du textile et du peigne en corne ont pratiquement disparu, le village de La Bastide sur l’Hers fait figure de village où il fait bon vivre, car le cadre de vie ne s’est pas dégradé, au contraire, et qui a su rebondir en se tournant en grande partie vers le tourisme »

Nous prenons nos quartier dans les petites villas . Apéro et pique nique au soleil;Sans titre

Puis, départ de La Bastide-sur-L’Hers pour une « mise en jambe » (dixit le programme. !) de 4h15 sur 14,3 km. Le circuit est très agréable, sans difficulté . Le beau temps nous permet d’admirer les paysages verdoyants ponctués des couleurs du printemps ( cela change de nos garrigues et de nos « champs » de pierres….)

Sans titreElisabeth BONNAFE

[wowslider id="273"]

Samedi 30 avril 2016

Pour notre 2ème journée, les prévisions météo ne sont pas bonnes. Nous démarrons donc la journée sous la pluie. Opportunité pour valider nos équipements (ponchos, coupe-vent, sur-pantalon, guêtres, gants etc.) et quelquefois d’envisager des améliorations ! Nos experts météo ont prévu l’arrêt de la pluie et l’apparition des premiers rayons du soleil vers 13h00, ce fut vérifié.

Ensuite, nous avons affronté quelques pentes et découvert une nouvelle technique. Fi des chemins, sagement tracés par ânes et mulets, qui serpentent sur les reliefs, maintenant on va au plus court, droit devant ! Haja coragem !

Et croyez-moi, le lendemain révision de la technique !

L’effort ne fut pas vain, et atteindre le Roc de Louis, fut peut-être une façon modeste de rendre hommage et de nous recueillir devant la stèle de 16 maquisards, tués par les allemands … avec l’assistance de la milice bien française.

L’objectif est ensuite le château de Roquefixade, autre site cathare, véritable nid d’aigle. En s’élevant un peu, magnifique panorama avec le château, des prairies verdoyantes, les Pyrénées enneigées en arrière plan et …. des randonneurs processionnaires. Intense moment de plénitude.

Pendant tout notre séjour, nous avons partagé et été sensibles aux paysages, à la riche palette des verts les plus tendres des prairies, des feuilles naissantes des chênes, hêtres, frênes etc. aux verts plus sombres des buis et conifères. Puis, quand les Pyrénées s’offrent à nous, nous sommes plongés dans « Des racines et des ailes », non plus en téléspectateurs mais en spectateurs conquis par la beauté des lieux.

Michel, pendant ces quelques jours, ton pays fut notre pays.

Jacques GROSSE

[wowslider id="272"]

Dimanche 1 mai 2016

En ce jour du 1 mai,32 gorilles se sont lancés a l:assaut du château de Montségur sous un air vif dans la brume et avec la neige en prime. Bon séjour et prêt à recommencer.. Un grand merci aux organisateurs.

Albert PASCAL

Quelle journée! la neige au château de Montsegur, les chemins boueux , glissants,la descente pentue et caillouteuse  à souhait, le grand vent gelé  au sommet, tous les ingrédients étaient réunis pour me surprendre et   me refroidir !
Mais, le panorama des sommets enneigées sous le soleil, les vues éblouissantes  sur la vallée et le château , la nature en fête (fleurs ) la visite du moulin, et la présence encourageante  des amis marcheurs ont fait que  cette randonnée restera un moment magique, inoubliable.

merci Michel, merci Jean-Marie, merci La Marche à Suivre

Annita CHABALIER

« Cette journée aura été caractérisée par l’aspect hivernal procuré par les chutes de neige de la nuit précédente.
Je retiendrai comme point fort la montée dans un effort soutenu jusqu’à l’altitude de 1600 mètres, dans de beaux paysages, avec en arrière-plan le pic de Saint-Barthelemy. »
Je dis un grand merci aux organisateurs de ce week-end réussi.

Claude GUERRE

Une randonnée en montagne dans des paysages magnifiques couverts de neige (vent glacial au sommet) et 2 visites culturelles :

  • Le matin au château de Montségur après l’escalade du « pog » enneigé, un guide a relaté l’histoire tragique de la croisade des Albigeois à notre groupe frigorifié.
  • L’après-midi, visite intéressante du moulin hydraulique de l’Espine.

Merci aux organisateurs.

Christian GUERRE

 

Merci Jean Marie et Michel pour ce séjour, je compatis pour la charge de travail, je sais ce que c’est et n’oublions pas avant tout ce qu’est le bénévolat.

Bravo Michel, tu nous as fait souffrir, mais je reste enchanté par la découverte de ton pays.

Pour la journée en question, cette montée au château de Montségur dans la neige immaculée restera mémorable, une petite couche de Catharisme en plus des paysages magnifiques, des mètres et des mètres de dénivelé qui se sont accumulés sans qu’on s’en aperçoive trop, il n’en restera que de bons souvenirs

Michel BEYNET

Vue imprenable sur les Pyrénées enneigés, montées inoubliables, descentes vertigineuses, beauté de l’Ariège, découverte du riche patrimoine, camaraderie, rigolades, conviction, Résistance : c’est tout cela «  les chemins de la Liberté «  de Jean-Marie et Michel !

Merci pour ce beau dépaysement.

 Andrée MAURIN

Le premier mai, les pieds dans la neige et perchés à 1200m d’altitude, nous avons découverts l’histoire du castrum des cathares et de son siège de presque une année. Bien que déçus d’apprendre que le château actuel de Montségur n’était qu’une construction royale postérieure, nous avons puisé du récit de cette résistance exemplaire, notre énergie pour  affronter d’interminables montées durant le reste de la randonnée. Après les 1200m de dénivelés positifs de la journée, le panorama ensoleillé des mines de talc de Fangas et les près venteux et glacials du Roc de la Gourgue, la descente (glissade?) vers notre point de départ restera dans les mémoires! Nous avons terminé cette belle journée par un nouveau spot culturel au moulin de l’Espine pour réveiller nos neurones.

Bravo aux preux Chevaliers Michel et Jean-Marie et leur fidèle servant Jean-Luc pour ces 4 superbes journées dans ces beaux paysages ariégeois, extraordinaires sur le plan sportif et culturel.

Charline et JJ

Pour randonner avec Michel, il faut d’abord assimiler deux concepts de base :

– le « bon » kilomètre  qui a tendance à s’étirer considérablement en fonction de la dilatation du sol sous l’effet de la chaleur. Un marcheur peut avoir l’impression trompeuse d’avoir parcouru 4 ou 5 kilomètres alors qu’il n’a avancé en réalité que d’un « bon » kilomètre.

– le « presqu’arrivé » qui signifie simplement que l’arrivée se rapproche à chaque pas.

L’intéressé voudra bien me pardonner ces taquineries et accepter avec Jean-Marie un très grand merci pour le gros travail de préparation qui a permis la réussite de ces belles journées dont nous conserverons un si bon souvenir.

Patrick ZURLINDEN

Le moulin à eau de l’Espine

Après une « petite journée » et comme convenu, nous voilà partis à FOUGAX et BARRINEUF (09) à 18h à la recherche de Jean-Claude MARQUIS pour visiter le moulin à eau de l’Espine

Il faut savoir que le moulin a été construit en l’an IV de la république française (1795) par les frères COURRENT, sans autorisation. Ils durent effectuer une demande de légalisation auprès du préfet de l’Ariège. Suite à cette supplique et à l’avis favorable du préfet, le 18 brumaire de l’an XI (1802), le gouvernement de la République, sur le rapport du ministre de l’Intérieur, autorise la conservation dudit moulin le 28 germinal an XI de la République (1803). Ce dernier fonctionnera jusqu’en 1925, puis en raison de la concurrence des moulins plus modernes, il sera contraint de stopper son activité. Remis en fonctionnement de façon ponctuelle et clandestine, pendant la guerre de 1939-1945, il cessera définitivement après la libération. De 1947 à 1955, il fut transformé en scierie, sa partie hydraulique actionnant une scie circulaire, pour débiter le bois. Et c’est en 1991 que Jean-Claude MARQUIS ( arrière-petit-fils du dernier meunier), passionné d’histoire et de patrimoine ancien, a décidé de le restaurer en remettant en état son mécanisme. Cet écomusée fait revivre le moulin comme il était au XVIIIe siècle, lors de sa création.

Patric PAUL                                                                                                                                               

Séjour en Ariège,
Concernant le troisième jour de notre séjour en Ariège, nous avons vécu une journée très riche en émotion suite à la visite de Montségur. En effet, notre guide nous a fait partager avec beaucoup de détails les derniers jours des cathares. La fin de journée fut aussi enrichissante culturellement, grâce à la visite d’un moulin hydraulique  nous avons pu évoqué le quotidien d’un meunier. Entre ces deux visites, notre corps a subi  de gros efforts suite à des grosses montées et descentes épiques à travers des terrains rendus glissants suite aux intempéries (froid, neige et vents glacés).
 Je remercie chaleureusement Michel et Jean-Marie qui nous ont fait partager au mieux ces quatre journées. L’organisation était parfaite. Ils ont été adorables car ils ont pris en compte tous les souhaits des uns et des autres…Je valide l’enquête de satisfaction avec des A+++. 
Patricia NAURY

Deux gentils organisateurs nous ont concocté un bon petit séjour bien agréable en Ariège. Une bonne condition physique et un intérêt culturel certain furent nécessaires pour l’apprécier. Le tout emprunt de bonne humeur et de partage.

Le 1er mai fut la journée de tous les contrastes météo. Des 9 heures du matin nous partions à l’assaut du château de Montségur. Les 45 minutes de montée sur un sol gelé furent récompensées par une visite passionnante grâce à l’éloquence de notre guide et sous un climat vivifiant assuré bien sûr.

Il nous fallut ensuite redescendre pour entreprendre notre randonnée nous menant vers les hauts sommets des monts d’Olmes enneigés. Un détour par le lac de Moulzoune et les mines de Fangas s’imposait pour apprécier un panorama magnifique. La neige et le vent furent de la partie mais cela nous importait peu devant la richesse des paysages découverts. Sur le retour, la visite du moulin hydraulique fut toute aussi intéressante.

Bravo et grand merci à Michel et Jean-Marie.

Maryline DELIGNE

Merci Michel pour ce superbe séjour en Ariège. Tu ne nous a pas épargnés avec tes 1000 mètres de dénivelés, mais nous avons pu admirer tant de beaux paysages !!!!

Nous avons tout connu pendant ces 3 jours : soleil, vent, pluie, neige, le chaud, le froid, des moments d’amitié autour d’apéros gargantuesques, des repas animés où le coup de fourchette a fait honneur au repas préparé par le traiteur, des visites culturelles très intéressantes où tu as échangé le costume de randonneur contre un costume de guide.

Nous sommes rentrés bien fatigués mais prêts à repartir pour une nouvelle aventure.

Francette POHL

Nos impressions pour la 3° journée en Ariège.
En ce dimanche 1° mai, la vue du château de Montségur dans la brume et sous la neige est féérique. Les explications du guide très intéressantes nous ont permis de résister stoïquement au froid en souvenir de leur résistance.
Nous ne regrettons rien de notre montée dans la neige et le repas de midi plus bas sur des sièges en bois nous ramène un peu de douceur.Mais journée de tous les contrastes, nous attaquons une rude montée qui nous amène vers 1600m avec une vue magnifique sur les monts d’Olmes enneigés. Le vent violent nous poussa dans la dure descente. Ce dimanche 1° mai ne s’oubliera pas de sitôt !!
Amicalement.
Annie et Michel BORD

Dimanche, nous partons sur la trace des Cathares. Surprise: l’accès au château est décoré d’une végétation toute enneigée. Après une vive attention au récit du guide , et pour se réchauffer les pieds , nous partons à la conquête de  » l’ Everest  » ariégeois. La vue est superbe mais le vent nous pousse dans une descente très glissante. Le château a perdu sa blancheur. Plus tard,la mise en service du moulin nous a légèrement enfariné.

Les Croisés ont eu leur Noël , nous avons eu notre 1er mai….et avec du muguet , SVP !!!!

Danielle Seguin

[wowslider id="274"]

lundi 2 mai 2016, la dernière journée

 Après avoir vécu trois jours exceptionnels pendant lesquels nos guides nous ont fait découvrir les merveilles géographiques et culturelles de ce petit coin d’Ariège enchanteur que pouvions- nous donc espérer encore ?

Sitôt nôtre déjeuner prestement avalé, notre caravane de voitures prend ce matin la direction de la commune de Puivert qui, comme d’autres villages de France, a connu des heures très sombres en juillet et août 1944; Quelques lacets au milieu de prés et de bosquets , et nous voilà   au cœur du hameau martyr de Lescale; Nous garons les voitures sur le petit parking qui jouxte une construction en bois au dessus de laquelle flotte le drapeau tricolore: Cette cabane a été reconstruite à l’identique pour commémorer l’histoire du Maquis de Picaussel et honorer la mémoire des habitants du hameau, victimes innocentes de la barbarie fasciste. En effet ce hameau a été entièrement incendié   le   9 août 1944, en représailles aux actes de résistance.  

En attendant la reconstruction du village (plus de 11 ans après !), les habitants ont vécu misérablement dans des cabanes de fortune.

A l’intérieur de la cabane, des panneaux expliquent et détaillent les hauts faits de résistance des maquisards, ainsi que les terribles souffrances endurées par les victimes parfois abattues froidement sur place ou déportées en camp de concentration; parmi elles, Jeanne Miquel, institutrice du village, arrêtée le 30 mai 1944 pour avoir caché des postes émetteurs est déportée en Allemagne puis meurt peu de temps après sa libération.

Emprunté par les maquisards un sentier escarpé et malaisé nous conduit à travers bois vers une petite grotte située très haut dans la montagne qui domine le hameau: cette grotte a permis d’abriter et soigner sommairement les maquisards blessés. Nous traversons une forêt peuplée de grands arbres, et parvenons à un petit plateau herbeux où était implanté le PC de commandement du maquis de combat. Dans le petit refuge sont expliquées la vie du camp, ses différentes missions (réceptionner des armes parachutées; retarder et contrer l’avance de l’armée ennemie..)

C’est un lieu de mémoire impressionnant qui inspire silence et recueillement. Une petite route forestière nous conduit à nouveau au hameau martyr de l’Escale. Aux abords du village, les membres de l’association du hameau de Lescale, ont bâti un lieu pour commémorer cette mémoire; Sur les parois: de nombreux témoignages et compte rendus émouvants de visites de classes de collèges, lycées et d’écoles de la région; des poèmes d’enfants dont celui de Mélissa, élève au LEP Jules Fil à Carcassonne:

Arrivée là-haut, je suis avec Elle

Loin de tout le monde mais très prés du ciel.

J’ai gravi quatre cent mètres avec ses ailes,

Presque à toucher l’arc en ciel;

Elle, c’est ma Liberté,

Et je la dois à ceux et celles

Qui l’ont gagné à Picaussel 

L’après midi, Michel et Jean-Marie nous conduisent, non loin du village de Nébias,   vers un lieu pittoresque et surprenant: le « labyrinthe végétal ». Nous déambulons à travers un véritable dédale de rochers très érodés,(lapiaz) une succession de couloirs étroits et de cuvettes herbeuses (dolines).Tout autour une végétation très variée: noisetiers, buis, érables, houx, sapins, chênes pubescents ; quelques uns aux formes très particulières comme l’arbre lyre, un sapin en forme de harpe, ou plus loin un chêne aux longues branches s’étirant vers le ciel, « la pieuvre ». Et pour célébrer dignement ce magnifique voyage bucolique, les belles voix de la MAS entonnent magistralement l’hymne régional : « Se canto » (*)

Merci Jean- Marie et Michel !!

Jean-Marie MAURIN

[wowslider id="275"]

 

(*)

« Sous ma fenêtre,

il y a un petit oiseau

qui toute la nuit chante,

chante sa chanson 

 

 S’il chante, qu’il chante

Il ne chante pas pour moi             refrain

Il chante pour ma mie

Qui est loin de moi. »

 

Une réflexion au sujet de « Séjour dans l’Ariège »

  1. kikou à vous tous,
    Je me suis régalée de vos commentaires qui m’a permis de revivre ce week end formidable, je n’ai pas l’âme d’une littéraire, mais plus de la lecture.
    Je vous remercie pour tout vos récits si bien relatés sans oublier les superbes photos de Jacques.
    Et pour finir un grand MERCI à nos organisateurs Michel et Jean Marie pour ce séjour inoubliable.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.