Théoule-sur-mer 2

Du 10 au 13 mai 2015 : 2° session

Bien que le groupe 1  » les randonneurs  » nous ait laissé un animateur blessé et un tantinet affaibli, le groupe 2  » les envahisseurs  », arrivé le dimanche , a pu profiter pleinement de ces 4 jours: soleil très généreux ( trop pour certains ! ), paysages magnifiques. Dans l’ambiance habituelle, toujours  aussi festive, le cadre de l’hébergement, à en rêver encore, s’est même prêté à des parties de pétanque à la Pagnol !
Merci Jean-Marie, reprends des forces pour nous organiser un séjour 2016 aussi réussi .
Michel Bonnet

Lundi 11 Mai : 1ere journée de rando, direction Gourdon.

Pour l’avoir déjà parcourue, la refaire est toute une aventure. Départ de Bar-sur-Loup, dénivelé: 670 m – distance: 11 km.

Le « Chemin du Paradis » fut autrefois un sentier muletier: c’est à dos de mulet qu’on effectuait les trajets de Pont- du- Loup à Gourdon. On l’emprunte aujourd’hui pour le plaisir des randonneurs.

Pourquoi «Chemin du paradis»? Ma curiosité m’a guidée à l’office du tourisme et ils m’ont narré une jolie histoire. A une certaine époque, pour aller à l’école qui se trouvait dans la vallée du Loup, les enfants empruntaient ce chemin, accompagnés d’une religieuse qui remontait sur Gourdon, pour ensuite redescendre, aller chercher les enfants à la sortie de l’école et les ramener !!

Une pénitence ??? pour être sûre d’atteindre le Paradis ??? On peut considérer cette histoire comme une légende, à chacun sa vérité. A méditer !!!

Merci à Jean-Marie qui m’a permis de refaire cette belle randonnée.

Patricia Estève

 Il paraît que le festival de Cannes n’est plus ce qu’il était, que les villas de prestige ne se louent plus à n’importe quel prix et que stars et producteurs en sont réduits à choisir entre le Carlton et le Martinez. Les temps sont durs. Et pourtant, à quelques kilomètres de la Croisette, Jean Marie nous a accueillis dans une maison de rêve dominant la mer avec une vue panoramique sur la baie de Cannes, les iles de Lérins et le cap d’Antibes. Pas de tapis rouge mais une haie d’honneur de palmiers sans doute centenaires. Le smoking et la robe longue n’étaient pas obligatoires et même plutôt déconseillés pour le programme que notre animateur avait concocté.

Y arriver ne fut pas une mince affaire malgré l’itinéraire détaillé dont nous disposions. Faut-il accabler le distrait emporté par son élan qui partait vers Lyon en oubliant de bifurquer vers Nice et qui eut droit aux quolibets de son charitable homonyme ? Les dames quant à elles se sont fait attendre, n’ayant pu résister à la tentation de visiter la région avant de poser leurs sacs.

L’accueil fut à la hauteur, la garde descendante ayant pris la peine de préparer contenants et contenus pour les assoiffés de la garde montante.

L’après midi et les deux jours suivants furent une suite d’émerveillements dans la partie de la Côte d’Azur heureusement épargnée par l’urbanisation galopante. Plus que les mots, les talents de notre reporter photographe illustreront le souvenir de sites mêlant le rouge de rochers monumentaux et le bleu intense de la Méditerranée. Avant de dominer et de contempler, il a fallu grimper mais le plaisir doit se mériter comme nous l’a rappelé le « chemin du Paradis ».

Nous devons un grand merci à Jean-Marie qui s’est vraiment décarcassé pour faire de ce séjour une totale réussite, chacun étant bien conscient de l’investissement en temps, en recherche et mise au point que représente l’organisation de deux sessions successives.

Patrick Zurlinden

Même au cours de vos loisirs, vous êtes interpellés par le sens du devoir :

Quelque part en France. Mercredi 13 mai 2015, 8h53, lancement de l’opération « L.U.N.E.T.T.E.S ».

Quatre parmi les plus vaillants de nos femmes et hommes se lancent vers l’objectif.

Nom de code de la zone à atteindre : « G.O.U.R.D.O.N » .

Tous pièges évités pendant la progression .

Approche réussie comme prévu en briefing.

9h52: objectif repéré.

9h53: prise en main de l’objectif.

9h54: l’agent MB voit clair.

9h55: fin de mission.

Retour sur base

Jacques Grosse

J’ai aimé le contraste des paysages dans la balade du Col de Belle Barbe: nous cheminons le long de sentiers parfumés, dominés par les massifs volcaniques de l’Estérel de couleur rouge (rhyolite) arides (« ester »: le rocher  et « stérilis »: un  sol pauvre) pour nous retrouver dans le ravin de l’Infernet: un petit courant d’air nous rafraîchit dans cette gorge humide à la végétation abondante.

Dans les flaques transparentes de la rivière quelques belles truites scintillent au soleil: que vont-elles devenir quand la rivière va s’assécher ?  Le summum c’est l’après midi: le Cap Roux: une bonne petite heure de marche avec un bon petit dénivelé pour nous retrouver au cœur de la «Perle de la Côte d’Azur »: l’Esterel; paysage unique ! ces immenses falaises de porphyre rouge plongeant dans les eaux bleues de la Méditerranée.

On ne se lasse pas de contempler ! Mais… le traiteur n’attend pas !

Merci Jean-Marie pour ce beau dépaysement ! J’ai choisi ces moments particuliers, mais pour moi tout était très beau !

Andrée Maurin

Je remercie vivement tous les copains et copines qui ont supporté courageusement les innombrables digressions bien souvent inappropriées d’un bavard invétéré (inutile de le nommer ici). Merci également à tous ceux qui par leur grande connaissance de la nature et notamment de la géologie m’ont permis d’apprécier encore plus cet environnement si riche et si beau.

Merci enfin à vous tous pour votre bonne humeur, et aussi pour cet enthousiasme que notre jeune et dynamique animateur a su nous insuffler tout au long des chemins qui mènent au paradis de Théoule.

Le bavard

Typologie des randonneurs

Mon expérience de randonneur depuis…le vingtième siècle m’a amené à faire quelques observations sur le comportement de ceux-ci, que le récent séjour à Théoule a confirmées. Voici donc une esquisse d’un classement des randonneurs en plusieurs types. Je pense que quelques-un(e)s se reconnaîtront et ce n’est pas l’effet du hasard…

  • Le distrait : il pense à beaucoup de choses à la fois, se disperse et oublie…carrément son sac de randonnée qu’il laisse à la maison !                                                                     Un autre satisfait un besoin naturel, fouille au fond de son sac et fait son œuvre ; profitant qu’il a le cul tourné, ses lunettes, qui en ont marre d’être dans leur boitier fermé, se font la malle (si j’ose dire) et se cachent ; notre randonneur, au bout d’un moment, se rend compte qu’il n’a plus ses lunettes, mais comme il ne voit rien, il ne sait où les chercher…
  • Autre variante : le distrait qui, généreusement, laisse une portière de sa voiture grande ouverte, de façon à faciliter aux suivants la fouille de son véhicule !
  • Il y a aussi celui qui laisse son pique-nique sur la table de sa cuisine, après l’avoir soigneusement préparé, comme un certain JMV, en partance pour le Luberon…
  • Autre espèce très intéressante : le poète ; on distingue deux sous-types :
  • * le poète fin, raffiné : il arrive à un endroit appelé « la baisse (1) de la grosse vache » ( nom qui, notons-le, prête déjà à plaisanterie !) ; que fait-il ? il efface le A et le S du premier mot, ce qui donne cette gentillesse : « la bise de la grosse vache » ; qui résisterait à cette langue du bovin affectueux ?
  • * le poète « gras » : il voit de suite dans cette appellation de quoi faire une grasse vanne : il enlève simplement un S au mot baisse et…lisez plutôt !

Ceci n’est que l’ébauche d’un classement qui demande à être affiné et complété…par qui le veut bien !

1 : ce mot, dans les Alpes Maritimes, désigne un col.

Jean-Marie Vilain

TZ10
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