Animateur: Michel BEYNET
Après une journée remarquable autour des dentelles Sarrasines et de Montmirail et une nuit réparatrice au Gîte du Ventoux à Malaucène , les 12 randonneurs sont d’attaque pour affronter le Géant de Provence ! Hier, on ne l’a pas quitté des yeux avec un mélange de crainte et d’admiration pour cette montagne conique et iconique . Nous voilà partis en voiture vers le Mont Serein à 1400 m d’altitude ; le beau temps est de la partie et de belles couleurs d’automne nous accueillent.
C’est parti pour l’ascension, d’abord en sous-bois moitié conifères et moitié feuillus puis cette végétation devient clairsemée et nous montons peu à peu à travers une steppe caillouteuse.La pente est telle qu’on ne voit jamais le sommet et l’arrivée se fait presque par surprise à travers des » pierriers » ; ça y est, on y est ! L’émotion est grande, le site est grandiose et la vue exceptionnelle Nous restons longtemps au sommet avec une sensation de » conquête » alors que nous ne sommes pas seuls : nombreux promeneurs, cyclistes, motards et finalement, peu de randonneurs. L’émetteur de télévision nous écrase par sa dimension et nous immortalisons ces instants par quelques belles photos. La vue lointaine est un peu floue, à cause d’un petit voile d’altitude ; nous ne verrons pas Montpellier, à 130 km à vol d’oiseau du Ventoux ; nous sommes pourtant à 1909 m d’altitude. Et oui, lui aussi a perdu 3 m au dernier comptage ; la mer monte! Nous entamons la descente à travers un interminable « pierrier », immortalisé par la retransmission de l’arrivée de l’étape du Tour de France. Puis après un copieux pique-nique nous descendons à travers des bois entrecoupés à intervalles réguliers par d’énormes goulets de déjection très impressionnants à voir et à traverser !
Retour au Mont Serein avec l’impression d’une mission accomplie »; ils nombreux sont ceux (dont moi ) qui n’étaient jamais monté au Ventoux .Une journée mémorable : 15 km et 750 m de dénivelé positif cumulé ; dénivelé négatif non calculé. Merci à Michel et à ses deux assistants » reconnaisseurs » Jean_Luc et Alain .
Christian ROUX
Photos: Christian ROUX
Je tiens tout d’abord à remercier tous les participants , randonneurs et collaborateurs pour votre persévérance tout au long de ce séjour et particulièrement sur cette randonnée, où dans les difficultés tout le monde a été solidaire et ça, c’est remarquable.
Ce massif se découpe en deux parties, les dentelles Sarrasines et les dentelles de Montmirail (petites et grandes), nous en ferons le tour complet.
Nous sommes partis du village de Lafare, en direction des dentelles Sarrasines, mais pour y accéder, il faut franchir une porte faite de gros blocs de pierre empilés sur une dizaine de mètres de hauteur, une fois escaladée, par le domaine de Cassan une montée de 250 m de dénivelée et nous voilà au pied du massif, bien échauffés.Il n’y a plus qu’à cheminer parmi tous ces monticules de roche, on a tout utilisé, les mains et les pieds pour grimper et avancer et parfois les fesses pour freiner.
Nous sommes passés au pied de la dent du Turc où se trouve cette fameuse chambre du Turc où j’espérais que quelqu’un’ aille la visiter, pas de volontaire.
Cette appellation mérite un peu d’historique. « En 787 au Moyen-Âge, les Sarrasins occupant la région et ayant conclu des alliances avec les provençaux, ont longtemps résisté aux Francs. Des fortifications dont cette chambre du turc ont servi de poste d’observation et d’abri pour le guetteur. À voir « Video sur Youtube »geocoaching la dent du turc »
Il est l’heure du déjeuner, servi sous un soleil radieux , un ciel azur, avec un dessert digne d’un grand chef (Alain) accompagné d’un petit vin bu avec modération.
Une descente dans les éboulis niveau piste rouge nous a conduit à la table d’orientation du Rocher du Midi, magnifique vue sur le vignoble de Gigondas et la plaine du Rhône. Le retour se fera par le col de l’Aslau, toujours au pied des falaises mais cette fois celles de Montmirail, différentes par le découpage mais aussi belles avec ces falaises renommées pour l’escalade(Clapis).
Une descente assez difficile pour notre attention et nos jambes en coton nous a ramené à nos voitures, une petite bière (de la brasserie JJK) nous a ravigoté pour rejoindre notre gîte à Malaucene.
Michel BEYNET