Week-end en Lozère

  Week-end du 1 et 2 juin 2013

Un groupe de 16 randonneurs ont parcouru d’immenses pâturages, c’était vraiment  « le pays en plein ciel » : les grands espaces piquetés, ici et là de quelques burons, la source du Bès, les paysages inégalables de la vallée du Lot, de la Margeride. 

Les prés ponctués de mosaïques de narcisses, jonquilles, pensées sauvages, plants de gentianes. Ainsi narcisses et jonquilles rejoignent les fragrances des parfums élaborés à Grace; tandis que les racines de gentianes servent à confectionner l’apéritif de Suze. Au milieu de ces bouquets multicolores et des rochers granitiques au dos rond paissent paisiblement les vaches et taureaux de race Aubrac réputés pour leur viande.

Mailhe-Biau ou Mailhebiau  point culminant de l’Aubrac 1469 m. Ce nom a été donné en comparaison avec un maillet à assommer les bœufs. Ce terme serait à rapprocher de « massabuau »  forme rouergate signifiant « tue bœuf »et du fameux  « Bramabiau », gouffre impressionnant où  « brame »  (mugit) le bœuf du causse Méjean. La table d’orientation a été implanté le 20 juin 2001 et inaugurée le 21 août 2001 pour que ce très beau pays d’Aubrac puisse être connu de tous les randonneurs.

La première journée, nous avons dû affronter un vent froid, un temps nuageux, le soleil ne fit son apparition que l’après-midi.  C’est dans un buron, à l’abri du vent, aménagé d’un touret, quelques chaises et palettes où nous avons fait pause pique-nique. 

Le soleil beaucoup plus présent le deuxième jour, sur des sentiers bordés de genêts, puis dans la forêt du Baronte, une clairière, lieu idéal pour pique-niquer et sieste. Nous avons bien apprécié les spécialités du chef de l’Auberge et sa sympathie.

Merci à tous les participants pour votre bon état d’esprit qui a créé une bonne ambiance pendant ce week-end

Aussi loin que vos yeux peuvent s’aventurer,

Vous voyez l’horizon où le soleil se noie,

Vous entendez le vent qui vous dit a mi-voix

Que ces images la, dans vos cœurs sont gravées. 

Du Nord où le Cantal vous invite à rêver,

A l’Ouest ou l’Aveyron dans le couchant rougeoie,

Quel bonheur de sentir craquer sous votre poids,

Ce vieux sol lozérien sur lequel vous marchez.                                                                                                                                                                                                                                         

Bernard MARTINET